Si John Wall a réussi un énorme Game 2 face à Isaiah Thomas avec 40 points et 13 passes, il s’est senti un peu seul puisque son acolyte à l’extérieur, Bradley Beal, est passé à côté de sa rencontre. Preuve ultime : son shoot pour la gagne, pourtant pris à bonne distance, sur la ligne des lancers-francs, s’est conclu par un vilain airball.
L’arrière termine le match avec 14 points à 4/15 au shoot dont 1/9 à 3-pts et 6 ballons perdus.
« On connaît très bien son jeu », explique Jae Crowder au CSN Mid Atlantic. « Chaque joueur sur le terrain le marque à la culotte. On est plusieurs à défendre sur lui, on conteste ses shoots et on lui rend la vie compliquée. Il faut continuer de mettre nos corps en opposition, ne pas lui offrir de tirs ouverts. »
Scott Brooks : « S’ils ne sifflent pas, alors il n’y a pas faute »
Brad Stevens n’est pas encore totalement satisfait puisqu’il sait que Bradley Beal ne restera pas à 14 points et 11% à 3-pts dans les prochains matches à Washington. Et qu’il ne faut donc pas se relâcher.
« Il a manqué des shoots qu’il ne manquera pas dans le Game 3. On doit donc être encore meilleur. Surtout sur les phases de transition. C’est un excellent joueur, très fort dans ses mouvements. »
Scott Brooks, lui, plaide plutôt pour l’accident et demande à son joueur de s’adapter au jeu physique adverse.
« Brad a connu une soirée sans. Il en aura. Il a fait une superbe saison, de beaux playoffs et un bon premier match. Je ne dis pas qu’il a été mauvais, seulement qu’il a mal shooté. Et ça peut arriver. On doit trouver de bonnes positions et de bons écrans pour le libérer. Qu’on mette ou non des mains sur lui, s’ils ne sifflent pas, alors il n’y a pas faute. Un de mes coaches préférés disait qu’il n’y a pas faute tant que ce n’est pas sifflé. Il faut faire avec. »