NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW
HOU3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.78Pariez
  • DEN1.93LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Preview Playoffs 2017 : San Antonio Spurs (2) – Houston Rockets (3)

C’est sans doute la plus belle opposition de style de ces demi-finales de conférence. Avec d’un côté, San Antonio, monstre de régularité depuis le début des années 2000, et de l’autre, Houston, étoile filante qui a illuminé la saison régulière avec son jeu up-tempo remis au goût du jour avec succès par le revenant Mike D’Antoni. Au tour précédent, les Spurs ont terminé le boulot non sans heurts face à des Grizzlies coriaces (4-2), tandis que les Rockets ont étrillé le Thunder du phénomène Russell Westbrook (4-1). Kawhi Leonard joue le meilleur basket de sa carrière mais James Harden n’a jamais semblé aussi épanoui et bien équipé. Suffisant pour bousculer la hiérarchie ? Rien n’est moins sûr. En route pour le derby texan !

MENEURS

Museler Tony Parker, le cerveau de Gregg Popovich, voilà une mission qui doit plaire à Pat Beverley. Le « bad boy » des Rockets a été l’une des bonnes surprises face à OKC, notamment dans le dernier match de la série où il a été l’un des facteurs X de la rencontre avec ses 15 points et 8 rebonds (dont 5 offensifs !). Pour TP, la pression défensive va encore monter d’un cran. Le Français devra s’attendre à du trash talking et aux coups de vice de son garde du corps, rien de neuf pour Tony en somme ! Du haut de ses 34 ans, l’expérimenté français, quadruple champion NBA, a rendu un bel hommage à Shaquille O’Neal jeudi soir en rappelant que la saison régulière n’était qu’un échauffement en vue des playoffs. En scorant 27 points, son record cette saison, à 11/14 au tir en à peine 30 minutes, « TP Diesel » a rassuré sur sa capacité à toujours élever son niveau de jeu dans les grands rendez-vous.

Egalité

EXTÉRIEURS

Kawhi Leonard face à James Harden, ce duel sera à coup sûr l’une des clés de la série. Kawhi Leonard est au sommet de son art, un vrai concentré de justesse qui a inévitablement rejailli sur ses statistiques personnelles à l’issue de la série face à Memphis (31.2 points à 55% au tir, 48% à 3-points, 6 rebonds et 3.8 passes par match).

Cette domination individuelle serait presque perçue comme une anomalie dans le basket de San Antonio où le collectif a toujours primé. Mais face à tant de talent, coach Pop’ a su revoir ses plans et céder de plus en plus de responsabilités à son franchise player. Champion NBA et 3e plus jeune MVP des finales de l’histoire en 2014 à l’âge de 22 ans, il est régulièrement cité dans le top 4 des MVP potentiels de la saison. Une victoire face aux Rockets de James Harden ne lui donnerait que davantage de crédit.

Mais «The Beard » ne l’entend sans doute pas de cette oreille, et a lui aussi de solides arguments à faire valoir. Dans un nouveau rôle défini par D’Antoni qui lui donne toujours plus de liberté offensivement, il a franchi un nouveau cap en réalisant sa meilleur saison en termes statistiques (29.1 points, 8.1 rebonds et 11.2 passes), mais en permettant également au collectif de briller (3e place à l’Ouest, 55v-27d). S’il n’a jamais été aussi maladroit à 3 points dans la série contre OKC (24% d’adresse), sa polyvalence en fera également une menace permanente. Et à la différence des autres saisons, il ne suffira pas de le museler pour anéantir son équipe.

Si l’arrière et l’ailier devraient souvent se mettre en évidence, réduire ce duel d’extérieurs à une opposition Harden-Leonard serait une erreur. Houston possède en effet une ribambelle de joueurs extérieurs, avec notamment Eric Gordon dans un rôle de « faux sixième homme ». Toujours solide, Trevor Ariza aura la lourde mission de ralentir Kawhi Leonard alors que Danny Green sera dans une optique similaire face à James Harden. Pas simple pour les deux joueurs…

Avantage : Houston

INTÉRIEURS

Ne sous-estimez pas le cœur de la raquette des Rockets ! Réduit à trois éléments (quatre en comptant Trevor Ariza par séquences), le secteur intérieur de Houston n’en reste pas moins efficace. Chacun connaît son job, du poste 4 fuyant Ryan Anderson au pivot longiligne Clint Capela sans oublier Nene Hilario, poste 5 de métier et valeur sûre de l’effectif. Le Brésilien a encore prouvé toute son utilité en sauvant les siens dans le match 4 à Oklahoma City avec ses 28 points, à 12/12 au tir.

On leur promettait l’enfer face au Thunder du trio Gibson-Adams-Kanter mais les Rockets ont tenu dans le combat en prenant notamment plus de rebonds qu’OKC sur la série. Une peinture quasi ouverte aux quatre vents en attaque avec des postes 4 shooteurs, l’une des marques de fabrique de D’Antoni. Reste à voir si cet aspect tactique tiendra la comparaison face à l’armada des Spurs qui comptent dans leurs rangs cinq intérieurs au profil différent : le shooteur Bertans, le chien de garde Dedmon, le duo de choc Aldridge-Gasol, en passant par David Lee, précieux contre les Grizzlies jeudi soir.

Globalement bougés par les intérieurs rugueux de Memphis, LMA (14.8 points à 43,5% au tir, 7.3 rebonds à en 37 minutes par match) et Pau Gasol (6.5 points à 37.5%, 5.7 rebonds en 23 minutes), n’ont pas eu le niveau espéré jusque là. Le constat est le même en face pour Ryan Anderson, qui a perdu de son rayonnement habituel, à 3 points notamment (12.5% d’adresse en playoffs..). Dans des registres différents, ces trois joueurs auront l’occasion de se racheter.

Avantage : San Antonio

LES BANCS

Houston a réussi un coup de maître en récupérant Lou Williams fin février à la place de Corey Brewer et en l’impliquant à merveille dans son collectif. Mais à côté de ça, Mike D’Antoni a clairement restreint ses rotations en utilisant quasi-exclusivement trois joueurs en sortie de banc : Lou Williams, Eric Gordon, et Nene Hilario.

Un choix qui fonctionne pour l’instant mais que le stratège des Rockets pourrait payer au prix fort au fil de la fatigue accumulée, et si une blessure venait perturber ce fragile équilibre. À San Antonio, la gestion du temps de jeu des starters a été érigé en religion, et Gregg Popovich ne se prive jamais de la qualité et de la profondeur de son banc pour effectuer des ajustements. À ce titre et pour valeur d’exemple, Jonathon Simmons, natif de Houston, pourrait être davantage sollicité afin de maintenir le niveau d’intensité défensive sur Harden et Gordon.

Avantage : Houston

LES COACHES

Mike D’Antoni avait révolutionné le jeu des Suns au début des années 2000, et malgré les échecs qui ont suivi aux Knicks (2008-2012), puis aux Lakers (2012-2014), son arrivée à Houston lui a redonné une seconde jeunesse.

Avec lui, les Rockets ont brillé cette saison, développant un basket qui n’a jamais été autant dans l’ère du temps, avec le 3-points pour arme majeure, et la formation texane a explosé record sur record (3 pts tentés, réussis, sur un match, une saison etc…). Après un beau succès face à OKC, le revoilà désormais face à son pire ennemi, coach Pop’ qui l’a déjà sorti à quatre reprises des playoffs, trois fois lorsqu’il coachait Phoenix (2005, 2007, 2008), et une fois avec LA (4-0 au premier tour en 2013). De quoi donner un avantage certain à Gregg Popovich, maître du « Game of Chess » lorsque les oppositions se resserrent dans la course pour les finales NBA.

Avantage : San Antonio

LA CLÉ DE LA SÉRIE

La défense. « L’attaque fait lever les foules, la défense fait gagner des titres ». Comme c’est le cas pour toutes les séries de playoffs, la défense sera au cœur des débats dans ce duel. Les Suns l’ont montré en leurs temps, le « tout pour l’attaque » affiche ses limites dans les joutes finales. Pour gagner en Playoffs avec du « run and gun » , il faudra dominer outrageusement son adversaire, ce qui ne semble pas être le cas sur cette opposition. De plus, les Spurs ont cette capacité à casser la mécanique de ses adversaires. Même s’ils en ont les capacités, les Rockets devront se transcender (se réinventer ?) pour pousser la série à un 7e match.

EN SAISON RÉGULIÈRE

San Antonio 3-1

9 novembre : San Antonio – Houston 99-101
12 novembre : Houston – San Antonio 100-106
20 décembre : Houston – San Antonio 100-102
6 mars : San Antonio – Houston 112-110

LE SAVIEZ-VOUS ?

La dernière confrontation en playoffs entre les deux équipes remonte à la post-saison 94-95. Les Rockets d’Hakeem Olajuwon, MVP des finales cette année là, l’avaient emporté 4-2.

James Harden a déjà gagné une série de Playoffs face aux Spurs, lorsqu’il évoluait sous le maillot du Thunder, en 2011-2012, l’année de la finale NBA perdue face au Heat. Mené 2-0 en finale de conférence, OKC avait renversé la vapeur en remportant les quatre matchs suivants.

C’est face à Houston que LaMarcus Aldridge a réalisé son meilleur match de playoffs en carrière. Le 20 avril 2014, à l’occasion du premier match du premier tour, l’intérieur des Blazers avait planté 46 points, record de franchise (+ 18 rebonds). Portland avait remporté la série 4-2.

Après son festival à 27 points dans le Game 6 à Memphis, Tony Parker n’est plus qu’à 17 unités de la barre des 4 000 points inscrits en carrière en playoffs (3 983).

James Harden a réalisé ses deux premiers triple-doubles cette saison face aux Spurs, les 9 et 12 novembre derniers (24 pts, 12 rbds, 15 pds et 25 pts, 11 rbds, 13 pds).

Mike D’Antoni a joué pour les Spurs en 1976-1977, date de la première saison après la fusion entre la ABA et la NBA, disputant seulement deux matchs officiels avant de rejoindre l’Italie et l’Olimpia Milan où il joua pendant 13 ans. Il a également été scout pour San Antonio, le temps d’une saison (1999-2000).

VERDICT

La série s’annonce très serrée, à l’image des quatre matchs de saison régulière entre les deux équipes qui se sont joués sur des coups de dés dans le money-time. Certes, Houston a pu profiter de deux jours de repos supplémentaires, mais les Spurs possèdent l’avantage du terrain, ce qui est loin d’être un détail en playoffs. En ligne de mire, se présentent déjà les finales de conférence, stade que les coéquipiers de Tony Parker n’ont plus atteint depuis 2014. Vous avez dit motivant ?

San Antonio 4-3

LE CALENDRIER

Game 1 : à San Antonio, lundi 1er mai (à 3h30)
Game 2 : à San Antonio, mercredi 3 mai (à 3h30)
Game 3 : à Houston, vendredi 5 mai (à 3h30)
Game 4 : à Houston, dimanche 7 mai (à 2h)
Game 5 : à San Antonio,mardi 9 mai (à déterminer)*
Game 6 : à Houston, jeudi 11 mai (à déterminer)*
Game 7 : à San Antonio, dimanche 14 mai (à déterminer)*

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *