Coupé par San Antonio en début de saison et envoyé dans la franchise affiliée, les Austin Spurs, Livio Jean-Charles (2m06, 23 ans) a vécu une saison contrastée en D-League (10 points et 5,6 rebonds de moyenne). Revenu au bercail pour retrouver du temps de jeu dans un milieu plus professionnel, il reste lucide quant à sa saison pour le moins atypique.
« C’était très décevant d’être coupé par les Spurs en début de saison » nous explique-t-il. « Mais il a fallu faire avec. J’ai choisi de rester en D-League pour le côté individuel et je pense que cela a marché car j’ai progressé dans certains aspects de mon jeu. »
Pourtant, dans une ligue individualiste, le système de jeu est totalement différent de celui pratiqué en France.
« La D-League, c’est différent car j’ai eu besoin d’un temps d’adaptation au niveau des contres, du rebond… Il y a de grandes individualités dans cette ligue mais ils n’ont pas le collectif et la vision de jeu que certains joueurs européens peuvent avoir en France. »
Certes, cette expérience l’a aidé à grandir mais le Guyanais pose ses conditions avant de retenter sa chance aux Etats-Unis.
« La NBA c’est toujours dans un coin de ma tête, comme tout le monde. C’est possible que je refasse les Summer League cet été afin de décrocher un contrat NBA. J’ai quelques retours d’équipes NBA, mais je souhaite m’engager pour un vrai projet. »
Avec une condition physique retrouvée et un collectif bien huilé, il pourrait tout à fait trouver sa place dans la grande ligue tant son potentiel est énorme. En attendant, il a une mission : aider l’Asvel à conserver son titre.