Hier, la FIBA a donc suspendu Nenad Krstic, Milos Teodosic, Antonis Fotsis et Sofoklis Schortsanitis pour leur rôle dans la bagarre lors du match amical entre la Grèce et la Serbie.
Aujourd’hui, les entraineurs des deux équipes ont réagi à la nouvelle et tous deux critiquent la FIBA. Pour des raisons différentes.
« Nous allons jouer à 10 contre 12 pour les deux premiers matchs puis à 11 contre 12 lors du troisième et c’est un gros handicap, » a déclaré le coach serbe, Dusan Ivkovic. « Nous devons réagir dans un court laps de temps. Je dois préparer mes joueurs mentalement. Krstic est notre capitaine, notre pilier, notre option offensive principale. Et sans Teodosic, nous perdons beaucoup de créativité. »
Ivkovic reproche donc à la FIBA d’avoir pris trop de temps pour annoncer les sanctions et d’avertir les sélections 48 heures avant le début de la compétition. Quant au coach grec, Jonas Kazlauskas, il ne comprend tout simplement pas les sanctions.
« C’est une déception, » a-t-il expliqué. « C’est quelque chose d’incroyable. »
Les joueurs acceptent eux plus facilement leur sort, conscients que la FIBA se devait d’intervenir, au moins symboliquement.
« C’est la décision. Nous ne pouvons pas la changer, » explique ainsi Antonis Fotsis. « C’était très difficile de ne pas nous punir. Nous acceptons la sentence. »
Surtout que celle-ci ne remet pas forcément en cause les chances de qualification des deux équipes.