Après avoir battu l’Espagne sur ses terres, l’équipe américaine affrontait la Grèce à Athènes. Et les Américains n’ont pas fait dans le détail, imposant un rythme effréné aux hellènes pour l’emporter très largement (87-59).
Ioannis Bourousis blessé, les Grecs comptaient tester la solidité défensive américaine avec l’immense Sofoklis Schortsanitis. Malheureusement, le pivot s’est blessé à l’échauffement et la raquette semblait bien vide. Et c’est Kostas Tsartsaris, qui joue désormais assez peu au Panathinaikos, qui était prié d’aller à la mine.
Le pivot grec retrouvait alors les sensations de sa jeunesse malgré la bonne défense de Lamar Odom, désormais décalé au poste de pivot. Et il fallait bien ça pour ne pas sombrer car l’équipe américaine courait, courait et courait. Avec Chauncey Billups et Derrick Rose à l’arrière, Kevin Durant et Andre Iguodala à l’aile et Lamar Odom au centre, cette équipe adore le jeu en transition.
Lorsqu’ils sont lancés, difficile de les arrêter. Et la Grèce a eu bien du mal à faire face aux qualités athlétiques de son adversaire.
Dans ces conditions, Derrick Rose s’en donnait à coeur joie, d’autant que les lignes à 3 points plus proches favorisent son shoot. En confiance, il accélérait le jeu à bon escient et récupérait un four de ballons, les grecs se retrouvant englués dans une défense particulièrement agressive et joueuse.
Après un début de match timide, Kevin Durant se réveillait. On le voyait partout. A la finition, à la passe, au rebond ou au contre, l’ailier du Thunder donnait le tournis à ses adversaires et créait les décalages dont profitait merveilleusement bien Eric Gordon, toujours là pour planter à longue distance.
Coach K faisait alors tourner pour imposer un rythme constant. Tous les joueurs américains foulèrent le parquet, l’occasion pour Kevin Love de démontrer une fois de plus qu’il est une machine à rebonds. Et qu’il possède également de très bonnes mains.
Russell Westbrook, qui a souvent tenté de trop en faire, et Stephen Curry, qui a précipité ses choix, ont fait baisser l’efficacité américaine. Mais face à des grecs affaiblis et rapidement démobilisés, cela n’a pas vraiment compté.
Une bien belle victoire de l’équipe américaine sur le sol grec après celle obtenue en Espagne. Une victoire qui conforte la sélection et Mike Krzyzewski dans leurs choix. Et Derrick Rose a logiquement été élu MVP de la rencontre.
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