Auteur de 19 points à 9/9 aux tirs lors de sa dernière visite à San Antonio, Boris Diaw s’était rappelé au bon souvenir de son ancienne équipe. Ce mercredi pour la dernière rencontre de la saison (régulière) entre Utah et San Antonio, le légendaire ailier tricolore a été plus discret avec 4 points, 1 rebond et 1 passe.
Mais ça n’a pas empêché Gregg Popovich d’y aller de son petit couplet laudateur en l’honneur de Babac.
« [Son départ] a rendu nos dîners beaucoup moins amusants », a avoué Pop dans la Tribune. « Il était l’un des seuls gars qui voulait bien boire du vin avec moi. J’essaie toujours de corrompre mes joueurs avec du vin. Mais avec lui, c’était facile. Il était une cible facile. »
Moment fondamental dans la vie du groupe texan durant la saison régulière, le dîner en équipe a donc perdu de sa superbe sans l’inimitable Diaw. Mais Pop reconnaît également un manque à gagner sur les planches.
« Boris nous manque parce que son QI est très élevé. De temps à autre, il faut toujours le menacer pour qu’il prenne quelques shoots. Il a ce genre de petits défauts. Chaque joueur a ses petits défauts pour lesquels on les engueule. Mais c’est un super joueur d’équipe. C’est un excellent coéquipier qui sait très bien jouer. Ces qualités-là nous manquent, ce savoir-faire… Mais Boris les a amenés avec lui ici et Quin [Snyder] savait qu’il apporterait ça. Il est bon pour eux. »
Avec 5 points, 2 rebonds et 2 passes en 18 minutes de jeu, soit ses plus faibles moyennes depuis sa deuxième année en NBA du côté d’Atlanta, l’apport de Boris Diaw dans la jeune équipe du Jazz dépasse ses productions chiffrées. C’est un vétéran qui pose les systèmes et apporte toute son expérience, notamment auprès de son compatriote, Rudy Gobert.
Champion de leur division Nord-Ouest, à la faveur de la baisse de régime du Thunder et du départ raté des Blazers, le Jazz a atteint le cap des 50 victoires cette saison. Une première depuis 2010.