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Metta donne encore du plaisir

Rien n’est encore officiel ou confirmé pour la suite de la carrière de Metta World Peace, mais sa performance face aux Pelicans au Staples Center sonne comme le parfait point final de sa carrière.

L’ailier des Lakers a compilé 18 points, 4 rebonds et 4 interceptions dans le meilleur match de sa saison, avec certains gestes offensifs dignes de Kobe Bryant. Il a d’ailleurs été célébré tel le « Black Mamba » la saison passée, avec des autographes, notamment sur la feuille de statistique pour Nick Young, et une douche froide.

« Kobe a eu du Dom Pérignon, j’ai eu de l’eau glacée », raconte et plaisante-t-il dans les colonnes de l’OCR. « J’étais congelé. Après, je ne vais pas mentir, ce fut une superbe sensation. »

Avant la rencontre, ce même Nick Young lui avait demandé de marquer 62 points, quand Jordan Clarkson annonçait qu’il pouvait dégainer une cinquantaine de shoots. Les Lakers voulaient revivre l’orgie offensive et émotionnelle de la soirée d’adieu de Kobe Bryant.

« Personne ne les écoute », se marre l’ailier champion en 2010.

L’hommage de Luke Walton

Bien sûr, Metta World Peace n’avait aucune chance d’inscrire 60 points. Il n’a pas le talent ni la mentalité d’un Kobe Bryant pour réussir une telle performance. Néanmoins, ses 18 points resteront comme un bel hommage de sa saison de mentor avec les jeunes Lakers. Luke Walton en parle comme le « parfait exemple » d’un professionnel dans cette ligue.

Avant d’être son entraîneur, le coach des Lakers fut son coéquipier entre 2009 et 2012, et ils ont remporté ensemble le titre face aux Celtics en 2010. Metta World Peace était arrivé à Los Angeles pour apporter sa densité physique et sa défense aux Lakers, jugés encore trop soft malgré le titre remporté en 2009 contre Orlando.

« J’étais intrigué par sa venue, comment il allait se comporter », se souvient Luke Walton, toujours pour l’OCR. « Dès le premier jour, il a été génial. Il n’a jamais causé le moindre souci. Il a mis l’équipe en avant et a toujours fait ce dont le coach avait besoin. »

Essentiel et unique dans le titre de 2010

L’ancien Ron Artest s’est distingué en deux instants fondamentaux et a marqué à jamais cette conquête du titre. Premier temps : Game 5 de la finale de conférence contre les Suns, où il inscrit le panier de la victoire. Second temps : son panier à 3-pts à une minute du terme, sur Paul Pierce, dans le légendaire Game 7 des Finals.

« Dans la vie, il faut toujours persévérer. Dès lors qu’on abandonne, c’est terminé. Je suis heureux et reconnaissant d’avoir eu la chance de gagner. Je l’ai toujours voulu. Je me fichais un peu de la bague, je voulais surtout le titre. Je ne voulais pas finir ma carrière sans un titre. »

Ainsi, il terminera sans doute sa carrière avec un titre NBA, un trophée de défenseur de l’année, mais également le rôle principal de la plus importante et choquante bagarre de l’histoire et des dizaines de moments polémiques. Pas de quoi l’émouvoir ou lui donner des regrets.

« Je me fiche pas mal de ce que les gens pensent de moi. Vraiment. »

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