Les petits secrets alimentaires de Vince Carter, le quadra volant

À 40 ans, ce que réalise Vince Carter est tout bonnement incroyable. Mais quel est son secret ? Un patrimoine génétique impeccable ? Une alimentation saine et variée ? Une potion magique comme Astérix et Obélix ? 

La réponse est un mélange des deux premières propositions. En fait, le vétéran des Grizzlies a appris au fur et à mesure des années à comprendre son corps. Et ça commence forcément par le carburant qu’il met dans le réservoir : son régime alimentaire.

« J’essaie de manger beaucoup de légumes et de verdure », explique-t-il sur GQ. « J’aime les aliments qui donnent de l’énergie. Je transpire beaucoup, donc je préfère manger des pâtes pour mes collations d’avant-match. Je ne bois pas de soda parce que je perds tellement d’eau quand je joue, que j’ai besoin de me réapprovisionner. Je ne mange plus autant de plats fris que par le passé parce que mon corps ne peut plus éliminer aussi vite. Je sais que je peux m’en tirer dans les mauvais jours mais je ne fais que très peu d’écarts. Pour que je joue autant de minutes, il faut que j’ai beaucoup d’énergie et mon alimentation fait partie de ma performance. Je ne mange presque plus de porc. J’essaie d’être intelligent avec ce que je mange, et quand je mange. »

Plus sage que durant ses vertes années, Vince Carter évite au maximum de s’écarter de son régime alimentaire.

« J’ai appris que si je voulais tricher sur l’alimentation, je devais être prêt à bosser derrière. Une fois qu’on a dit ça, je ne suis pas un gars qui raffole du sucré. Je préfère plutôt les cookies aux pépites de chocolat ou les Red Velvet (gâteau à étages). C’est à peu près tout. Si je me fais un burger, j’essaie de rester du bon côté autant que possible, en évitant le pain. Je ne mange que très rarement du fast food et je préfère honnêtement manger un sandwich au poulet grillé. »

Plus de soda depuis belle lurette

Avec le poids des années, il faut aussi savoir faire des sacrifices. Les burgers donc mais aussi au niveau de l’hydratation. Les sodas sont ainsi à proscrire.

« Je bois énormément d’eau maintenant. Je bois aussi beaucoup de jus de cranberries. Je sais qu’il y a beaucoup de sucre mais je n’en bois plus autant qu’avant. J’en boirai un verre par repas et beaucoup d’eau à côté. Je ne me souviens plus de la dernière fois que j’ai bu du soda. C’est dur de casser des habitudes, et pour moi, c’était le jus de cranberries. »

Et puis, à côté de son régime draconien, Vince Carter peut compter sur la technologie ultra-moderne des franchises NBA. Lui qui a débuté dans les années 90 peut attester du changement radical à ce niveau-là…

« J’aurais tellement aimé avoir la cryothérapie, Normatech et toutes ces machines qui existent maintenant [à mes débuts]. À l’époque, on se débrouillait et encore maintenant, on fait parfois comme on peut. Certains gars comprennent facilement que c’est important de prendre soin de son corps, parce qu’ils viennent d’une fac qui mettait l’accent dessus. Mais quand on est jeune, on essaie de trouver sa place et on veut saisir la moindre opportunité pour jouer. »

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