Ricky Rubio désespéré et énervé contre ses Wolves

Tout va très vite en NBA, et après avoir mis le verrou lors d’une belle série de quatre victoires en cinq matches, les Wolves viennent de craquer. Leur défense plus particulièrement puisqu’ils restent sur trois revers de suite, encaissant 117 points face aux Celtics, puis 123 face au Heat et aux Pelicans. Terrible pour une formation qui voit les playoffs s’éloigner…

« C’est comme ça, et on ne peut pas revenir en arrière. On ne peut rien changer » déplore Karl-Anthony Towns. « On est arrivé en confiance, et c’est dur de rentrer de ce road trip sans victoire. On se bat pour survivre, et on a joué ces trois derniers matches avec le couteau sous la gorge. »

« Une honte de jouer comme ça »

Alors que leur coach vantait leurs progrès défensifs, les Wolves ont perdu pied au plus mauvais moment. Comme cette nuit, en encaissant 75 points après la pause face aux Pelicans. À écouter Ricky Rubio, c’est désespérant.

« On avait de grands espoirs, on jouait bien, et dans ce road trip, on a joué comme en début de saison. Comme si on s’en foutait » regrette l’Espagnol. « C’est une honte de jouer comme ça pendant ces trois matches, comme si ce n’était pas important alors qu’on joue les matches les plus importants de la saison. »

Après ce road trip raté, les Wolves se retrouvent à cinq victoires des Nuggets, et à 13 matches de la fin, ça ressemble à une mission impossible. Surtout avec 8 matches à l’extérieur.

« En NBA, on a que ce qu’on mérite » philosophe Tom Thibodeau. « Le match était sur un fil, on avait la possibilité de le gagner dans le 4e quart-temps, et on a lâché prise. (…) Mais il n’en faut pas beaucoup pour tout changer. Tout va très vite en NBA, et on peut vite passer de bon à mauvais, et vice versa. Mais il faut provoquer ce changement. Ça n’arrive pas tout seul. »

Ricky Rubio est moins optimiste, presque inconsolable.

« C’est frustrant. Après notre début de saison, on était bien revenu et on jouait comme il fallait. Et soudainement, on oublie comment jouer. Sur les trois ou quatre derniers matches, on n’a pensé qu’à soi, et non en équipe, et on a perdu. C’est inacceptable. »