Le retour aux sources et à la région de naissance. Voilà un argument maintes et maintes fois utilisé pour appuyer la rumeur d’un départ d’un joueur. Les coachs subissent le même phénomène. Une récente rumeur envoyait justement Brad Stevens vers l’Indiana et ses Hoosiers, l’équipe universitaire. Le staff vient de se séparer de Tom Crean qui y a coaché neuf ans.
La réponse de Stevens, natif d’Indianapolis, devrait rassurer les fans des Celtics.
« Je ne vais pas parler de ce moulin à rumeurs mais je vais être très clair : je vais rester ici. On m’a demandé et ma réponse sera la même : je vais rester ici jusqu’à ce que les Celtics décident de prendre une autre direction. »
Le message est clair. Pas question pour lui de quitter la NBA pour revenir en NCAA. Un championnat où il a évolué, à la tête de l’équipe de Butler (dans l’Indiana aussi) durant quatre ans, avant de gagner la grande ligue. Son lien avec l’état est tel qu’il ne reste, malgré tout, pas insensible à ce genre de questions.
« J’ai grandi et j’ai passé beaucoup de temps là-bas. Bien sûr que j’adore l’Indiana et l’importance qu’a le basket dans cet Etat. L’université d’Indiana représente beaucoup pour les gens. Mais une fois encore, je reste ici. Cela ne signifie pas que je ne suis pas un fan de ces équipes. »
La position de Brad Stevens semble évidente dans la mesure où il connait sa meilleure saison à Boston. Après une première année compliquée, le coach va emmener les Celtics pour la troisième fois de suite en playoffs. Son bilan, après quatre années dans le Massachusetts, est quasi équilibré (157-158), et l’ambition de Boston ne cesse de croître.