Paul George, la force de l’habitude

Michael Kidd-Gilchrist a passé une sale soirée. L’ailier des Hornets a plutôt bien défendu sur Paul George, étant constamment dans ses pattes, avec la main qui traîne pour le gêner lors de ses shoots.

Seulement, le Pacer était dans une telle forme qu’il n’a rien remarqué ou presque : 39 points à 15/21 au shoot, avec 5 rebonds, 3 passes et 3 interceptions. Il avait déjà plombé les Hornets il y a 10 jours avec 36 points à 60% de réussite.

« Jouer cette équipe pour la 4e fois explique que je sais exactement comment ils vont défendre sur moi », explique le champion olympique 2016 à l’Indy Star. « J’avais dans l’esprit qu’ils allaient proposer un jeu physique. »

Difficile alors d’éteindre l’ailier des Pacers, d’autant que Nicolas Batum manquait aussi à l’appel.

« On pouvait le voir dès le début du match, il avait ce regard dans les yeux », raconte Steve Clifford, le coach des Hornets, à ESPN. « Notre défense a été bonne, sauf sur Paul George. »

Depuis le début du mois de mars, Paul George joue d’ailleurs son meilleur basket de la saison avec 27.5 points à 51% de réussite, 43% à 3-pts et 8.1 rebonds de moyenne. Malheureusement pour lui, les Pacers sont toujours aussi inconstants, et leur 6e place dans la conférence Est reste très fragile.

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