Les Clippers poursuivent un mois de mars d’enfer

Cette nuit, Steve Kerr n’a eu aucun scrupule à reposer ses cadres face aux Spurs de Gregg Popovich, lui aussi adepte de la méthode. Chez les Clippers, Doc Rivers serait tenté d’en faire autant. Car son équipe s’apprête à subir un calendrier d’enfer. Ce lundi, le match dans l’Utah sera le point de départ d’une série de sept matches en onze jours, avec deux back-to-back. Ce moment délicat de la saison était attendu.

« Nous savions que mars allait arriver avant même que la saison démarre », note Rivers. « C’est comme toutes les équipes de la ligue qui connaissent une série compliquée dans leur calendrier à un moment de la saison. Nous espérons être suffisamment reposés pour la traverser. »

Interrogé sur son envie de donner un jour de repos à Chris Paul par exemple, quitte à sacrifier un match, sa réponse est sans équivoque :

« Ce n’est pas pour moi, c’est pour les scientifiques. »

Rivers a des raisons de ne pas vouloir se la jouer Steve Kerr. Les Clippers, actuellement cinquièmes à l’ouest, ne disposent pas d’une aussi grande marge de manœuvre que les Warriors. Le match de lundi face au Jazz sera d’ailleurs décisif dans l’optique de la quatrième place, car une victoire seulement sépare les deux équipes.

Aussi, hormis ce match-ci et la réception des Cavs, les Clippers bénéficient d’un calendrier plutôt favorable sur cette série (Bucks, Nuggets, Knicks, Lakers…). Une occasion en or pour capitaliser malgré la fatigue. Après un départ canon (14-2) mis à la mal par les blessures de ses leaders, Los Angeles rentre maintenant dans une dernière ligne droite décisive avant les playoffs.