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Erik Spoelstra, l’alchimiste

Qui aurait cru que Miami se battrait pour les playoffs cette année ? Surtout après avoir viré à mi-saison à 30 victoires pour 11 défaites ? Franchement, personne ! Pourtant, à la faveur d’une série de 13 succès de rang et d’un bilan de 20-4 depuis le 17 janvier – le meilleur de la ligue – le Heat compte le même nombre de victoires que Chicago, huitième.

Du Big Three au bricolage

Erik Spoelstra a fait de l’effectif qui compte le plus de matchs manqués de NBA (270, Chris Bosh compris), constitué de jeunes, de joueurs de D-League, de revanchards et de journey men, un candidat sérieux aux playoffs. Une performance qui fait de lui, par ricochet, un candidat sérieux pour le trophée de Coach de l’année. Un succès qui « ne surprend pas » son patron Pat Riley.

« Tout le monde a l’habitude de compartimenter la carrière d’un coach » lance-t-il au Palm Beach Post. « Cet homme a gagné deux titres de champion. Il a connu des bien plus gros matchs avec une équipe différente. Il y a toujours un challenge quand tu as une grosse équipe qui est censé gagner. Tout le monde pense que c’est facile. C’est peut-être même plus compliqué, avec toutes les choses qui se passent en coulisses et le fait de gérer les superstars. Et puis il y a ce genre de challenge que nous avons aujourd’hui, qu’il gère avec beaucoup d’expérience, en gardant le cap. »

Un bel hommage qui illustre bien le lien de filiation qui existe entre les deux hommes, construit depuis 20 ans en Floride.

« Erik a fait du bon boulot, et ce qui doit arriver arrivera » poursuit Riley. « Il est comme moi. La première fois que j’ai eu mon trophée de Coach Of The Year, j’étais gêné car j’avais Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson, James Worthy et d’autres dans mon équipe. Les récompenses les plus importantes pour lui sont celles qu’il a aux doigts. »

Goran Dragic : « Il devait être Coach Of The Year »

Cette année l’objectif n’est pas d’avoir une bague de plus, mais bien d’accrocher les playoffs. Et si Miami est dans une superbe dynamique, rien n’est fait et il faudra sûrement se battre jusqu’au bout du côté floridien pour valider cette superbe remontada.

« Il mérite ce qui lui arrive maintenant mais il ne l’apprécie pas particulièrement » tempère le président. « Il veut continuer à bosser et mener son projet à bien avant de mettre des tapes dans le dos, au cas où les choses ne se passent pas comme il l’entend en avril. Finissons le travail, il est concentré là-dessus. »

Goran Dragic lui, qui a assisté au premières loges à la montée en puissance de l’équipe et à la recette Spoelstra, n’attend pas le dénouement de la saison pour lui donner le trophée de meilleur technicien.

« Il devait être Coach Of The Year, c’est un entraîneur phénoménal » milite le Slovène. « Personne ne s’attendait à ce qu’on rebondisse comme on l’a fait. Mais il a mis en place un système où tout le monde a sa place. Il tire le meilleur de chaque gars. Je pense que c’est très important pour le club et les joueurs parce qu’on est à l’aise et qu’on ferait n’importe quoi pour lui. »

Verdict fin avril, et en attendant, c’est Dwyane Wade qui a le mot de la fin.

« Je pense que beaucoup de gens ont ouvert les yeux sur ses qualités et celle de son staff » a expliqué Wade ce vendredi. « Ce que fait cette équipe est incroyable, notamment par sa manière d’enchaîner les victoires. »


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