Sur une série de six victoires de rang, Kentucky (25-5) arrivait lancé pour faire face à Vanderbilt (16-14). Pourtant, les joueurs de Calipari ont tremblé jusqu’au bout, s’imposant finalement 73-67. La faute à un manque de cohésion en attaque et un début de match complètement raté. Heureusement, le talent de Malik Monk (27 pts) a fait le reste…
Première surprise concoctée par Coach Cal, Malik Monk, homme en forme des Wildcats débute cette partie sur le banc au profit de Mychal Mulder (5 points). Cette absence du 5 de départ ne fait que confirmer la « Monk dépendance » des Wildcats.
Incapable de trouver les ressources nécessaires pour inscrire des paniers, Kentucky déjoue totalement en début de rencontre, encaissant un 7-0 en 2 minutes 30 de jeu. Vanderbilt s’en remet à Nolan Cressler (9 points), utile au scoring en ce début de rencontre et rapidement, les Commodores vont prendre un avantage conséquent. Certes, UK est plutôt en place défensivement mais incapables de mettre un panier en attaque (5/17 à longue distance sur la rencontre). Joe Toye (15 points) et Luke Kornet (21 points) continuent de trouver la mire à longue distance et après 12 minutes, les Wildcats sont menés 22-6. Du jamais vu dans l’histoire de Kentucky sous les ordres de Calipari. Mais leur défense va enfin prendre le dessus, ils vont réussir grâce à Bam Adebayo, auteur d’une bonne fin de première mi-temps à n’être relégués qu’à 6 longueurs à la pause : 24-30.
Le show Malik Monk
Mais les joueurs de Calipari vont une nouvelle fois rater leur entame de période en se retrouvant relégués à 10 unités au bout de 5 minutes de jeu. Les locaux sont frustrés et logiquement écopent d’une faute technique. Lorsque tout va mal, Coach Cal’ peut compter sur deux joueurs pour remettre son équipe dans le droit chemin : Monk pour alimenter la marque et Adebayo pour donner le ton physiquement et en défense. Avec ses tripes, les Wildcats vont tout doucement grappiller leur retard et enfin recoller au score à 5 minutes du terme de cette rencontre.
Véritable go to guy des Wildcats cette saison, Monk va montrer la voie à ses coéquipiers pour les remettre dans le droit chemin. Que ce soit dans la raquette pour finir ses pénétrations ou pour crucifier les Commodores à mi-distance, il va confirmer son talent en inscrivant 10 de ses 20 points de la deuxième mi-temps dans les quatre dernières minutes.
Au final, Kentucky s’impose dans la douleur 73-67 mais aura particulièrement inquiété durant cette rencontre. La « Monk dépendance » est désormais clairement établie et mis à part Adebayo qui donne le ton en défense et au rebond, certains joueurs ne sont pas à leur véritable niveau comme De’Aaron Fox ou Isaiah Briscoe.