Kyrie Irving fait craquer les Bucks

Profitant du retour de LeBron James (24 pts 10 rbds, 6 pds), les Cavaliers renouent avec la victoire en s’imposant 102-96 face aux Bucks. Outre son quadruple MVP, Cleveland a pu compter sur un très bon Kyrie Irving (25 pts à 10/20, 9 pds) et un banc productif malgré seulement… trois joueurs mis à contribution, notamment Derrick Williams (14 pts, 7 rbds) et Kyle Korver (13 pts). Giannis Antetokounmpo particulièrement timide (9 pts, 8 rbds), les Bucks ont survécu plus longtemps que prévu grâce aux 20 points du rookie Malcolm Brogdon.

Cleveland domine sans accentuer l’écart

Complètement léthargiques, les Bucks ont surtout pu compter sur l’esprit d’initiative de Michael Beasley et Greg Monroe lors des premières minutes. Seuls joueurs volontaires du dispositif de Jason Kidd, les intérieurs font ce qu’ils peuvent en attaque alors que Cleveland domine sans se faire prier derrière Kyrie Irving et LeBron James. Progressivement, Milwaukee revient à niveau de Cleveland et si le meneur des Cavs est insolent d’adresse, il ne permet pas à son équipe de faire l’écart (27-25).

Tyronn Lue envoie ses vétérans pour débuter le deuxième quart-temps et si le collectif s’en tire bien en termes de circulation de balle et d’espacement du jeu, l’adresse extérieure n’est pas vraiment au rendez-vous. En embuscade, les Bucks profitent de plus des largesses défensives adverses derrière un très bon Mike Beasley. Malheureusement, ce dernier se blesse au genou gauche sur une pénétration de LeBron James et abandonne les siens. L’image est rude et le diagnostic de Milwaukee sera surveillé de près. Cleveland appuie là où ça fait mal, notamment grâce à l’adresse de Kyle Korver, juste avant la mi-temps. Pour compenser, les Cavs restent laxistes en défense et juste avant la pause, John Henson dunke pour réduire l’écart à une possession : 52-50.

Giannis Antetokounmpo transparent, Kyrie Irving éclatant et décisif

Depuis le début du match, Cleveland maintient Giannis Antetokounmpo en dehors du match, normalement un bon signe pour les Bucks dans la mesure où leur meilleur joueur ne s’est pas encore montré et que le score est équilibré. Néanmoins, le All-Star ne relèvera pas la tête par la suite. Le regain d’espoir après la pause vient des rookies Thon Maker et Malcolm Brogdon, tous les deux adroits à l’extérieur. Visiblement apathiques après ce passage au vestiaire, les Cavs enchaînent les maladresses et concèdent 7 points d’écart (61-54). Rapidement, Kyrie Irving et LeBron James prennent les choses en main et leur accélération relègue à nouveau les Bucks, sans pour autant les écarter définitivement. En fait, Cleveland joue sans urgence et malgré le score ténu, domine. D’un 3-points, Derrick Williams enfonce et les quatre points d’écart en paraissent dix (77-73).

L’ultime période sera néanmoins disputé, notamment grâce aux efforts du banc des Bucks. John Henson répond à Derrick Williams, avant que Matthew Dellavedova n’en fasse de même avec son ex-coéquipier Iman Shumpert. LeBron James décide que c’en est assez et enchaîne avec un dunk avec la faute, tandis que Kyrie Irving humilie John Henson en transition en le laissant par terre sur un tir primé. À 94-85 pour Cleveland, le match prend une tournure favorable aux hôtes de la Quicken Loans Arena. Leur meneur le confirme en fixant pour Derrick Williams, encore lui, à trois-points. Les deux minutes suivantes ne seront que formalité…

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