Dans une belle soirée marquée par l’hommage à Richard Hamilton, les Pistons sont passés tout près d’une victoire de référence face aux Celtics qui restaient sur trois revers de rang.
Seulement, les coéquipiers de Reggie Jackson ont manqué de justesse dans les ultimes secondes, là où Boston a réussi à mettre les shoots et les lancers-francs importants (104-98). Pourtant, et pour une fois pourrait-on écrire, Isaiah Thomas n’était pas dans un grand soir dans le money-time…
Boston a rapidement pris les commandes d’une rencontre rythmée, agréable car sans temps-mort, avec un Jaylen Brown précieux par sa mobilité. Le rookie combine vitesse et précision dans ses mouvements et il permet aux Celtics de terminer le premier quart-temps en tête (23-27). Offensivement, les joueurs de Brad Stevens proposent de superbes séquences avec une parfaite utilisation de l’espace, notamment sous le cercle (50-54).
Une dynamique qui se confirme en début de seconde mi-temps. Les Pistons semblent incapables d’éviter les coups. Thomas envoie deux missiles à 3-pts et Detroit plonge avec pour symbole un dunk manqué de Andre Drummond, pourtant tout seul en contre-attaque. Néanmoins, il y a aura du mieux en défense pour conclure ce 3e acte et les Celtics perdent 10 ballons dans ce seul troisième quart-temps (74-79).
L’entame du dernier quart-temps est clairement en faveur des Pistons qui reviennent tout doucement puisque Boston ne trouve plus aucune solution. Thomas dribble beaucoup et manque d’adresse. Les Pistons, eux, courent, mettent leurs shoots et ils passent même devant à deux minutes du terme. Les deux équipes sont au bord du K.O et c’est Boston qui va envoyer la droite fatale avec un tir primé de Jaylen Brown dans le corner avec la faute.
Les Celtics finissent ensuite le boulot aux lancers-francs et assurent une victoire qui place les Pistons sous la menace directe du Heat dans la lutte pour la 8e place.