Des Pelicans aux deux visages

La semaine des Pelicans fut contrastée. Les victoires contre les Cavaliers puis les Spurs sont de beaux exemples du niveau de cette formation, véritable poil-à-gratter quand elle joue bien au basket.

Surtout que les Spurs demeurent la meilleure équipe de la ligue à l’extérieur (avec Golden State) et que les hommes d’Alvin Gentry avaient défié les Cavaliers sans Anthony Davis.

« Je continue de le dire aux gars, et je le crois : lorsqu’on affiche ce niveau de jeu, on peut battre n’importe qui », estime Alvin Gentry à ESPN. « Cette semaine a prouvé qu’on pouvait battre le champion en titre et une équipe qui vise le titre. Cela veut dire beaucoup. »

Mais voilà, si les Pelicans sont 10e de leur conférence, c’est qu’ils sont incapables d’enchaîner les bons résultats. Il faut donc souligner la défaite contre le Thunder mais surtout celle contre Brooklyn (143-114). Elle assombrissent le tableau en montrant pleinement les limites et les faiblesses des hommes de Gentry.

Où trouver l’équilibre dans cette équipe à deux visages qui peut battre des favoris pour le titre mais prendre une fessée contre la pire équipe de la ligue ?

« C’est frustrant », reconnaît le coach des Pelicans. « Il faut trouver de la constance. Le faire soir après soir et pas seulement contre les grandes équipes. Il faut bien jouer contre les bonnes équipes et les équipes qui luttent pour les playoffs, comme nous. »

Ainsi, les Pelicans ne peuvent compléter se réjouir d’accrocher les formations de LeBron James et Kawhi Leonard à leur tableau de chasse.

« C’est un peu frustrant. Mais je veux continuer à chercher cette cohérence. »