Ce n’était pas le déplacement le plus compliqué à faire pour les Spurs, mais à Brooklyn, ils se présentaient avec 4 joueurs cadres sur le banc ou restés à San Antonio.
Pau Gasol, Tony Parker, Manu Ginobili et Kawhi Leonard n’étaient pas en tenue, et dans la fluidité et l’efficacité, cela s’est bien fait sentir. Néanmoins, le talent et les fondations sont tels, que les hommes de Gregg Popovich ont assuré l’essentiel : une large victoire (112-86).
Les Nets avaient pourtant mieux entamé la partie. Brook Lopez s’impose dans la raquette et au rebond offensif et il gène les Spurs (15-6). Les champions 2014 réagissent avec quelques shoots de loin et de jolies séquences de passe, mais rien de bien solide (26-27).
Le deuxième quart-temps fut assez pénible à regarder puisque aucune des équipe ne développe un jeu offensif fluide. C’est lent et maladroit. Il faut attendre la fin du quart-temps pour voir les Spurs enfin trouver une cadence offensive. Patty Mills commence à mettre dedans à l’extérieur et ils prennent 10 points d’avance à la pause (42-52).
39 points en 3e quart-temps
En fait, les Spurs n’ont pas beaucoup à forcer pour dominer Brooklyn. Ils passent la seconde en deuxième mi-temps et réalisent un vrai beau quart-temps avec 39 points. Dans l’efficacité, les premières minutes sont presque parfaites avec quasiment un panier par possession. Les Nets, certes vaillants, sont largués (69-91).
Le match est plié et les Nets n’arrivent même pas à arracher le dernier quart-temps, perdu 17-21. Brook Lopez a été plombé par les fautes, et le cinq majeur n’a rien apporté : seulement 40 points, là où Isaiah Whitehead et Sean Kilpatrick compilent 36 points à deux en sortie de banc.
Pour les Spurs, Mills aura brillé malgré une entame de rencontre compliquée (20 points) et la formation texane a remporté ce match avec sérieux, en faisant tourner son effectif. C’est la parfaite conclusion d’une soirée sans relief mais qui n’en avait pas besoin.