En prenant la place d’Avery Bradley dans le cinq majeur contre les Pelicans, Marcus Smart a assumé défensivement comme il en a l’habitude, mais également offensivement.
Avec 22 points à 7/10 au shoot, il a même réalisé le meilleur match de sa saison, et prouvé qu’il prenait un volume de plus en plus important au sein des Celtics.
« C’est un joueur unique », estime Isaiah Thomas à ESPN. « Car il fait ces petits trucs qu’on ne peut pas apprendre. Il est complet. Quand il joue à ce niveau, je mise sur lui à 100% car il met tellement de pression sur la défense adverse quand il shoote comme ça, et défensivement, c’est un monstre. »
En défense, Marcus Smart fait ainsi baisser le pourcentage de son adversaire direct de 3.5 points par rapport à son pourcentage habituel. Sur les 10 derniers matchs, l’adversaire de Smart tire en moyenne à 34%, soit 9.1 points de pourcentage en dessous de sa moyenne de saison. Un argument de poids pour une éventuelle place dans les meilleurs cinq défensifs.
Précieux avec son shoot et son corps
Rien d’inhabituel pour Marcus Smart, un des défenseurs les plus physiques et féroces de la ligue. En revanche, c’est offensivement que ses progrès sont les plus visibles cette année. En jouant à tous les postes extérieurs depuis le début de saison pour compenser les blessures, il a pris du volume et une nouvelle dimension.
Depuis huit matches, il shoote à 48% à 3-pts. Grâce à cette bonne adresse, il devient ainsi une menace extérieure là où il était d’abord précieux pour poster avec son imposant physique. Mais son coach est déjà tellement satisfait de lui qu’il n’en fait pas une priorité.
« Je sais ce qu’il fait pour nous aider à gagner », explique Brad Stevens. « Il peut ne pas marquer, manquer huit shoots, n’en mettre aucun, et il aura encore un impact sur notre victoire. Je ne regarde pas s’il casse la baraque offensivement, mais je crois en lui pour prendre de bons shoots, et les mettre. Il a trouvé un spot en postant les plus petits et prend des bonnes positions à 3-pts. »
Entre shoots ouverts et prières
Et il profite aussi du jeu collectif de Boston, ainsi que de la forme d’Isaiah Thomas.
« Cette équipe fait un magnifique boulot pour faire bouger la balle », se réjouit-il. « Avec un joueur comme Isaiah, toutes les défenses sont sur lui. Elles le surveillent, et ça ouvre des espaces pour des joueurs comme moi. Je prends les shoots ouverts. »
Pas toujours…
« Certains des shoots que je prends sont aussi des tirs de fin de possession. Ils baissent mon pourcentage car la probabilité de les mettre est plus faible. »