Se mettre en position, recevoir le ballon, placer ses appuis, shooter. Tels ont été les mouvements de LaMarcus Aldridge contre les Bulls.
En limitant les dribbles et en shootant dès la réception du ballon, l’ancien intérieur des Blazers a délivré un modèle de catch-and-shoot avec une efficacité renversante : 11/11 pour commencer la partie, 25 points en première mi-temps, pour 33 points à 15/20 au total.
« Quand on entre les deux ou trois premiers shoots, le panier devient plus gros », explique-t-il à ESPN.
Les Bulls ont été dépassés, incapables d’éteindre l’intérieur. Il a d’ailleurs joui d’une liberté totale pour se déplacer et dégainer, et c’est là qu’il est le meilleur.
« On est heureux quand il attrape la balle et tire dans la foulée, ainsi il ne pense pas à savoir s’il est seul ou non », analyse Gregg Popovich. « C’est un grand shooteur, on aime le voir shooter ainsi. Il est également très collectif donc il désire que tout le monde soit dans la rencontre. Il commence à comprendre que c’est important pour nous qu’il marque. »
Avec 17 points de moyenne cette saison, LaMarcus Aldridge n’est pourtant pas dans des standards fabuleux. D’ailleurs, ce coup de chaud de Noël, il ne s’y attendait pas, là où certains joueurs ressentent avant une rencontre qu’ils seront dans de bonnes dispositions.
« Je ne l’ai pas vu venir. Parfois, on se réveille avec de l’énergie supplémentaire, mais pas aujourd’hui. J’étais debout à 9h pour faire Noël avec ma famille, donc j’avais peur de n’avoir aucune énergie. »
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