Les Lakers en chute libre

Treize matches, 12 défaites… Qu’il semble loin le temps où la planète NBA s’enflammait sur les jeunes Lakers, envisageant même une qualification en playoffs. C’était il y a quelques semaines, et depuis, c’est la chute libre. Les blessures n’ont pas aidé, les changements de cinq aussi, mais force est de constater que l’équipe ne joue plus avec le même enthousiasme qu’en début de saison.

« On aurait dû en gagner quelques uns, et on est évidemment déçus » a réagi Luke Walton après la fessée subie à Orlando. « Mais on ne baissera pas les bras. »

Le bilan actuel des Lakers (11v-22d) les rapproche des dernières places, et franchement, on les voit mal remonter la pente avec cet effectif si jeune et si fragile. « Il n’y a pas d’excuses » prévient Nick Young. « On devrait faire un petit mieux ».

Pour Jordan Clarkson, c’est juste un mauvais moment à passer, et il ne faut pas paniquer.

« On doit continuer à jouer pour les autres et à faire circuler la balle. On a besoin de faire des stops. On a suivi le plan de jeu, mais les gars ont simplement mis leurs tirs. »

« On essaie juste de s’en sortir »

Les Lakers tentent des trucs, comme cette défense de zone en deuxième mi-temps. Il faut compenser l’absence de Julius Randle, Larry Nance Jr et Tarik Black, et ça passe par une défense plus collective, et davantage de solidarité.

« On trouve lentement des solutions. Clairement, on ne baisse pas les bras » insiste D’Angelo Russell dans l’Orange County Register. « On essaie juste de s’en sortir. »

Pour Luke Walton, le problème pourrait venir des premiers quart-temps. Les Lakers creusent leur tombe en début de match, et ils s’épuisent à revenir au score.

« Le problème, lorsqu’on vous subissez un écart important, c’est que ça prend beaucoup d’énergie pour revenir » conclut le coach des Lakers. « Les gars sont morts…. et lorsqu’on fait appel au banc, ce sont des gars qui n’ont pas l’habitude de jouer. »

Dimanche, le soir de Noël, les Lakers défient les Clippers. Une occasion en or de retrouver le sourire dans « leur » Staples Center.