Les Rockets battent cette année des records au nombre de tentatives de loin, avec une réussite relative : premiers tireurs de 3-points, les Texans ne sont pourtant que sixièmes en terme d’adresse. Mais ils ne veulent pas s’arrêter.
« Ce ne sont que des tirs manqués » relativisait James Harden après la victoire à Phoenix. « Il y aura des matchs où ça ne rentre pas. Là c’est rentré, et c’était une tout autre histoire. »
Contre les Suns, Houston a ainsi rentré 18 de ses 38 tentatives. La veille à San Antonio, seuls six banderilles étaient tombées dans le cercle pour le même nombre d’essais. La formule Mike D’Antoni est parfois aléatoire, mais avec des shooteurs comme ceux à sa disposition, la balance a plus de chance de pencher du bon côté.
« On prendra les tirs dans tous les cas » réaffirme l’entraîneur dans les colonnes du Houston Chronicle. « Heureusement que c’est rentré sur ce coup-là. On a bien joué et c’était une bonne victoire pour rebondir. »
Aux adversaires de choisir le moins pire
Si la franchise est une véritable armada de pistoleros, elle compte aussi quelques slashers au sein de son effectif. Il s’agit alors pour les défenses de choisir entre la peste et le choléra…
« C’est difficile de nous freiner réellement car on met des 3-points mais on marque aussi des layups » explique Eric Gordon. « Les équipes doivent choisir leur poison face à nous. »
Le parfait exemple étant celui du maître à jouer James Harden, qui fait faire des cauchemars aux défenses adverses sur ses pick-and-roll en tête de raquette.
« Il sait quand choisir ses spots et ce qu’il à faire » se réjouit Mike D’Antoni. « Il contrôle le match de A à Z. Je le laisse dans ses mains, et il fait un travail incroyable. »
Avec 27.8 passes, 11.7 passes et 8 rebonds en moyenne sur le plan individuel pour « The Beard », 22 victoires et 8 défaites pour une troisième place à l’Ouest sur le plan collectif, on peut aisément donner raison au technicien. La formule Mike D’Antoni refonctionne, et les Rockets compte bien vivre et mourir avec.
« On a énormément confiance en notre équipe et on a une bonne alchimie » conclut le sixième homme. « On ne changera pas notre jeu car on sait qu’on est une très bonne équipe. On doit simplement rester fidèle à ce qu’on sait faire de mieux. »
Arroser de loin, donc.