Patrick Beverley, le facteur X des Rockets

Après Draymond Green, c’est Patrick Beverley qui clame haut et fort qu’il vise le titre de meilleur défenseur de la NBA. Le meneur des Rockets a également un dossier intrigant, permettant notamment à son équipe de Houston de présenter un bilan de 15 victoires pour 2 défaites depuis son retour à l’action.

Véritable bulldog sur les planches, Patrick Beverley est un défenseur très physique, et dans le système de Mike D’Antoni, c’est une véritable bénédiction de disposer d’un tel stoppeur sur la première ligne de défense.

« Tout commence avec Pat », souligne ainsi le coach dans le Houston Chronicle. « Il va chercher tous les ballons qui traînent, tous les rebonds contestés. Il est incroyable. Il y a tellement de domaines où il est bon. Sa dureté, sa grinta. Il ne s’arrête jamais à l’entraînement ou pendant les sessions vidéos. Il est tout le temps à fond. On a besoin de ce genre d’énergie et d’engagement. »

Même pendant les sessions vidéos ?

« Il est très concentré sur ce qu’on dit, il comprend bien ce qu’on veut faire, il parle, il pose des bonnes questions. Il n’est pas là juste pour faire acte de présence, à somnoler sur son siège. Il est à fond. »

Plus leader que jamais

La boule d’énergie des Rockets a un impact fondamental sur son équipe. La preuve : les Rockets scorent 15 points de plus que leurs adversaires (sur 100 possessions) quand il est sur le terrain. Face à Oklahoma City et Brooklyn, Patrick Beverley a carrément été décisif par ses actions défensives, mettant notamment Russell Westbrook sous l’éteignoir.

« Je m’amuse sur le terrain. Je ne donne pas trop d’importance aux stats, ce que j’aime faire, c’est jouer avec une tonne d’énergie. Je suis un des leaders de l’équipe et je dois être celui qui joue dur et défend fort à chaque match. Depuis que je suis revenu, ça se passe comme ça. Je veux garder cet état d’esprit. Je pense qu’on peut être une équipe très dangereuse. Ce n’est pas de l’arrogance mais on a confiance en nos qualités. On peut jouer contre tout le monde en NBA. »

Dwight Howard parti à Atlanta, Mike D’Antoni qui débarque avec une philosophie de jeu complètement différente, Patrick Beverley a saisi l’occasion pour grandir encore plus au sein de son escouade.

« Je peux devenir plus leader dans cette équipe. Ce n’était pas comme ça l’an passé. On avait plus de joueurs avec beaucoup d’expérience et c’était normal. J’ai attendu mon tour et maintenant, je me sens plus apte à prendre un rôle de leader. »

À 8 points, 6 rebonds, 5 passes et plus d’une interception par match, Patrick Beverley n’est certes pas le joueur qui vous fera tomber de votre canapé mais le chien de garde des Rockets est typiquement le genre de joueur dont ont besoin les candidats au titre.

La prestation défensive remarquée de Patrick Beverley contre Russell Westbrook