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Justesse et agressivité sont les deux mamelles des Hornets

batum-heat« Ils ne se battent jamais eux-mêmes ». Stan Van Gundy est bien placé pour connaitre le secret des Hornets, qui sans impressionner dans le jeu sont aujourd’hui 4e à l’Est. Le coach des Pistons a été le mentor de Steve Clifford à Orlando, il sait sur quels préceptes son ancien assistant base la réussite de son coaching : minimiser les fautes et les balles perdues.

Ne pas se donner le bâton pour se faire battre, c’est la signature Clifford, qui face à Detroit a apprécié les 8 petits lancers tentés par la troupe de celui qui lui a tout appris. Dans le même temps, ses Frelons se sont rendus 29 fois sur la ligne de réparation avant de s’imposer de 10 pts. Ce différentiel décisif n’est pas un cas isolé.

Depuis le début de saison, Charlotte compense sa relative maladresse aux shoots (20e de la ligue), aux lancers (24e) et à trois points (16e) par sa faculté à aimanter les fautes des autres tout en réduisant les siennes.

Si les Hornets sont la 11e équipe de la ligue aux points marqués par match (105,3), c’est notamment parce que seuls Denver et les Clippers tentent plus de lancers qu’eux en moyenne. Non content de provoquer 26.6 tentatives, ils n’en accordent que 18 en moyenne : personne n’encaisse moins de points sur la ligne des lancers qu’eux cette saison en NBA. Sur les cinq titulaires, trois (Batum, Zeller, Kaminsky) ont tiré plus de 6 lancers mercredi face aux Pistons, qui ont quand même réussi à maintenir leurs hôtes à 34% dans le champ. Mais en vain.

Gagner la bataille des lancers-francs et des balles perdues

« Plus encore que les trois années précédentes, cette discipline défensive est une de nos principales forces cette saison. On a plus de joueurs habiles balle en main », explique l’ancien assistant des Lakers, capable de programmer un entrainement de deux heures le matin d’un match. Pour lui, ne pas prendre trop de rebonds offensifs et ne pas inscrire trop de points en contre-attaque n’est pas un souci, contrairement à beaucoup de ses homologues dans une ligue qui jure de plus en plus par la transition. « Par contre on ne peut pas gagner un match en perdant la bataille des lancers et en perdant trop de ballons. »

Après 22 matches, Charlotte tourne pour l’instant à 11.1 balles perdues par match. Une seule équipe fait mieux et devinez laquelle ? Les Pistons de Stan Van Gundy avec une moyenne de 11. L’élève va bientôt dépasser le maître.

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