Beaucoup d’observateurs ont loué l’impact défensif dont allait bénéficier le Magic avec les arrivées d’Ibaka et Biyombo cet été. Cette nuit pourtant, les Floridiens (en back-to-back) sont tombés sur leurs maîtres en la matière avec des Celtics revenus aux fondamentaux en l’absence d’Isaiah Thomas et larges vainqueurs (117-87). Orlando a implosé dans le 3e quart-temps après avoir encaissé un 18-4. Puisque l’attaque a également souri à Boston, on retiendra la performance de Terry Rozier (16pts, son record en carrière) aux côtés d’Avery Bradley (23pts à 7/14), Jae Crowder (15pts, 10rbds) ou Al Horford (10pts, 6rbds, 8pds). En face, Evan Fournier (10 de ses 14pts en premier quart) et DJ Augustin (15pts) ont disparu des radars au retour des vestiaires.
Le trio Bradley-Rozier-Crowder monte en régime
Après une première mi-temps de débats équilibrés (50-49), les Celtics sont revenus des vestiaires avec l’intention de couper court aux ambitions adverses. Smart et Crowder lancent les hostilités en punissant le Magic en transition, Horford obtient ensuite le 2+1 devant le tandem Ibaka-Biyombo, avant que Crowder, encore lui, ne force coach Vogel à prendre un temps-mort après avoir eu tout le loisir d’armer à 3 points pour conclure un cinglant 18-4 (54-67). Boston est euphorique (8/10 au tir pour débuter le 3e quart) et continue de creuser l’écart par l’intermédiaire de Bradley avec un catch and shoot parfait à 3 points, deux lancers et un drive où il met à nouveau Meeks au supplice (58-74). L’avance en faveur des C’s monte jusqu’à +18 après un nouveau « and-one » signé Rozier (78-60).
Le Magic refuse de lâcher prise mais les réactions des locaux ne sera qu’éphémère. Dans les deux dernières minutes du 3e acte, Meeks et Green à 3 points, Payton près du cercle, et Vucevic à mi-distance ramènent ainsi Orlando à 73-85. Payton en fin de quart-temps puis Green et Biyombo en début de 4e manquent même l’occasion de réduire l’écart sous les 10 points d’écart, sans succès, comme un symbole de ce qui allait suivre.
Orlando se rend à l’évidence
Car Rozier à 3 points ne tremble pas, lui, et remet les Celtics dans le droit chemin. Et en un éclair, revoilà les hommes de Brad Stevens à +15 après un lay-up d’Olynyk (75-90). Le Magic rend les armes peu après, lorsqu’Amir Johnson se fraie un chemin au rebond offensif et voit son lay-up rebondir deux fois sur le cercle avant de rentrer… avec la faute (77-93). Le 7-0 qui s’en suivra, principalement alimenté par Rozier, finira d’achever les espoirs floridiens (79-100). L’adresse ne baissant pas jusqu’à la fin, Rozier ne manquera pas l’occasion de sceller un nouveau record en carrière avec 16 unités.
La fin de série est brutale pour le Magic qui restait sur trois succès encourageants. Evan Fournier et les siens tenteront de relancer la machine demain sur le parquet des Hornets de Nicolas Batum. Dans le même temps, Boston accueillera Toronto dans le choc au sommet de l’Atlantic Division.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.