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Les 13 moments clefs de la saison 2009-2010

Maintenant que le titre des Los Angeles Lakers a été fêté ou digéré, que le rythme cardiaque s’est calmé et que tous se projettent déjà vers la saison prochaine, il est temps de revenir quelques instants sur la saison écoulée.

Impossible d’évoquer tout ce qui s’est déroulé. On connait le scénario par cœur et les images sont encore fraiches. Simplement, nous voulions revenir sur les 13 moments que nous jugeons comme clefs, ces moments où la saison aurait très bien pu basculer.

14 Novembre : Les 55 points de Brandon Jennings

C’est sans doute l’évènement qui a eu le moins de répercussions sur la suite du championnat mais c’est le fait marquant du début de saison.

Jennings, tout fraichement débarqué d’Europe, a été snobé par pas mal d’équipes lors de la draft. Lors de son septième match NBA, il profite de la défense permissive des Warriors et prend feu. Le résultat, on le connait : 55 points, des tonnes d’interviews et tous les projecteurs qui se braquent sur Milwaukee.

A tel point que le jeune meneur semble avoir perdu la mire pendant quelques temps et parlera plus tard de cette performance comme d’une « malédiction ». Malgré la blessure de Michael Redd, les Bucks atteindront tout de même les playoffs. Pour information, les 55 points de Brandon Jennings sont restés comme la meilleure performance offensive de la saison.

En images :

11 Décembre : Kobe Bryant se blesse au doigt

Les Lakers semblent intouchables en ce début de saison. Profitant d’un calendrier favorable, ils enchainent une onzième victoire d’affilée et Ron Artest semble avoir pris ses marques. On se dit que la saison va être longue tant on semble sûr du nom du futur champion.

Et puis Kobe Bryant se fracture le doigt. Sur une passe de Jordan Farmar, l’arrière tente d’éviter l’interception et se plie l’index. Il décide de continuer à jouer quand même et semble dans un premier temps plutôt bien encaisser le choc. Mais il enchaine les performances décevantes en janvier et inquiète. Forcé de changer son shoot, surjouant le côté guerrier sans douleur, il met en péril le collectif de l’équipe dans des matchs où il tente de jouer quasi-uniquement avec sa main gauche.

Malgré tout, il réalise une nouvelle très belle saison, et le titre est à l’arrivée, ce qui rend la performance encore plus irréaliste. Qui sait à quel point les Lakers auraient dominé la saison sans cette blessure ? Mais qui sait s’ils auraient gagné le titre ?

1 Janvier : Gilbert Arenas et ses flingues

Le 19 décembre, Gilbert Arenas joue aux cartes avec son coéquipier Javaris Crittenton. Tous deux affrontent JaVale McGee et perdent près de 25 000 dollars. Arenas, mauvais joueur, refuse de payer. La dispute s’envenime, Crittenton menace de tirer dans le genou blessé d’Arenas.

Le meneur des Wizards veut rigoler, prend quelques flingues de sa collection, les emmène dans le vestiaire de Washington et provoque Crittenton. Celui-ci prend très mal la chose et l’affaire s’ébruite. Arenas, toujours frondeur, s’en amuse à l’échauffement des matchs mais la justice le rattrape pour avoir amené des pistolets dans un état où il n’a pas de port d’armes.

Arenas est suspendu jusqu’à la fin de la saison et les Wizards décident de changer leur stratégie. Ils se sépareront de Caron Butler, Antawn Jamison et Brendan Haywood pour miser sur leurs jeunes. Coup de bol au terme d’une saison horrible qui a également vu la mort de leur propriétaire, ils obtiennent le premier choix de la draft. Avec John Wall, ils repartent de zéro.

16 Février : Danny Ferry refuse d’échanger J.J. Hickson

Nous sommes en plein cœur du marché des transferts. Cleveland recherche un intérieur pour épauler LeBron James dans sa quête du titre. Danny Ferry se tourne naturellement vers son ami, Steve Kerr, qui cherche depuis longtemps à échanger Amar’e Stoudemire. Les deux parties sont proches d’un accord mais un détail bloque : Kerr veut J.J. Hickson.

Danny Ferry hésite. Il sait qu’Hickson représente une (légère) assurance en cas de départ de LeBron James. James préfère lui aussi ne pas voir le départ du jeune intérieur, avec qui il a de forts liens.

Deux jours plus tard, les Cavaliers mettent au point un échange avec Washington et récupèrent Antawn Jamison pour rien du tout. Les fans des Cavaliers crient au génie, Zydrunas Ilgauskas revient un mois plus tard et l’équipe semble filer vers le titre.

Malheureusement, en playoffs, Jamison n’arrivera pas à contenir Kevin Garnett. Pire, il se montrera relativement inefficace en attaque, gêné par l’envergure de son adversaire.

25 Février : Shaquille O’Neal se blesse au pouce

Les Cavaliers font face aux Celtics et remportent la victoire. Malgré tout, ils perdent Shaquille O’Neal, blessé au pouce par Glen Davis. Au départ, on pense à une blessure minime mais la durée d’indisponibilité s’allonge. Finalement, le Shaq sera absent jusqu’aux playoffs.

Les Cavaliers apprennent à jouer sans lui, s’en tirent plutôt bien et, quand il revient, ils semblent avoir perdus quelques automatismes. On se dit que la série face à Chicago permettra de retrouver les combinaisons et que cela ira mieux face aux Celtics.

Mais l’adversité n’est plus la même et Mike Brown prolonge les passages de son pivot sur le banc pour faire confiance à ceux qui ont joué la fin de saison.

1 Mars : Doc Rivers impose le repos à ses star

Réunion de crise à Boston. Paul Pierce n’arrête pas de se blesser. Kevin Garnett semble jouer sur un genou. Ray Allen est épuisé et fait semblant de défendre. Rajon Rondo tente de compenser mais veut faire trop de choses.

Pierce et Garnett sont donc convoqués et essuient une gueulante de la part de leur coach qui en a assez de les voir se trainer sur le terrain alors qu’ils ne sont clairement pas à 100%. Tous deux se plient à contrecœur à sa volonté. Pierce grogne, expliquant qu’il est capable de jouer.

Mais les résultats reviennent et, arrivés en playoffs, les Celtics sont revigorés et frais. Ils sont enfin capables de tous jouer à leur meilleur niveau en même temps. La suite ? Ils se débarrassent du Heat, des Cavaliers puis du Magic.

Ils échoueront de peu dans la quête du titre mais, sans ce repos forcé, nul doute qu’ils n’auraient jamais atteint les Finales.

24 Avril : Oklahoma City humilie les Lakers

La jeune équipe du Thunder ne craint pas les Lakers. Après deux revers serrés d’entrée de playoffs, ils enregistrent une première victoire et s’apprêtent à recevoir à nouveau. Ce sera une vraie démonstration de force. Oklahoma City dépasse totalement son adversaire dans l’agressivité. Les Lakers sont amorphes.

Kobe Bryant, gêné par son genou, a essuyé des critiques de la part de Phil Jackson et Pau Gasol. On lui reproche de trop tirer. Surtout, on lui reproche de prendre de mauvais shoots. Vexé, il se fait discret et laisse ses coéquipiers assumer leurs responsabilités. Personne ne répond.

L’orgueil des Lakers en a pris un coup avec ces 21 points d’écart à la fin du match. Bryant se fera drainer son genou et sera désormais capable de défendre sur Russell Westbrook. Ca changera tout. L’équipe de Los Angeles rend la politesse au Staples Center puis finit le travail. La machine est lancée.

7 Mai : Goran Dragic prend feu

Deuxième tour des playoffs. Les Suns retrouvent leurs rivaux intimes, les Spurs. San Antonio vient de battre des Mavericks décevants et on s’attend à un duel équilibré.

Phoenix remporte les deux premiers matchs et les équipes se retrouvent dans le Texas. Le match est serré mais les Spurs réussissent à créer un petit écart en fin de troisième quart-temps. C’est alors que Goran Dragic rentre en scène. Il inscrit un 3-points au nez et à la barbe de Manu Ginobili avant le début du quatrième quart-temps puis prend littéralement feu.

23 points dans le dernier quart, 5/5 à longue distance et les rêves des Spurs sont définitivement enterrés. Les Suns mènent 3-0 dans la série et n’ont plus qu’à terminer le travail face à des Spurs désabusés. Dragic, avec son insouciance, a vaincu le signe indien.

En images :

Date inconnue : Quelque chose se casse dans le vestiaire des Cavaliers

Personne ne sait quand ça a eu lieu. Personnellement, je pense que ça s’est déroulé avant le match 5 de la série face aux Celtics. D’autres parlent d’une date antérieure au match 4. Ce qui est évident, par contre, c’est que quelque chose s’est passé dans le vestiaire des Cavaliers, quelque chose qui a brisé la dynamique du groupe.

L’effectif, auparavant très soudé, ne répond plus de la même façon. Dans le match 5 des demi-finales de conférence, LeBron James ne tape pas dans les mains de ses coéquipiers de toute la première mi-temps. Anderson Varejao, qui vient le féliciter, doit lui toucher le torse pour ne pas avoir l’air ridicule avec son bras tendu.

Quand James rejoint le banc, il évite également les contacts et ne parle pas. Comme s’il était déjà ailleurs.

18 Mai : J.J. Redick et le temps-mort

Nous sommes à la fin du deuxième match des finales de la conférence est. Et les Celtics mènent de 3 points, 95-92. Vince Carter vient de rater deux lancers-francs cruciaux. Balle Boston.

Kevin Garnett reçoit la balle et prend un shoot à mi-distance pour tuer le match. Ça ressort. J.J. Redick, très bon jusque là, prend le rebond avec 8 secondes à jouer, dribble jusqu’au milieu du terrain, hésite, regarde Stan Van Gundy et appelle un temps-mort.

Il ne reste plus que 3 secondes et demie. Difficile de mettre en place un système dans ce laps de temps et celui mis en place n’est pas formidable. Jameer Nelson récupère la balle au milieu du terrain et prie en tirant de loin. Airball. Les Celtics mènent 2-0 et le Magic, malgré de gros efforts, n’arrivera jamais à recoller.

En images :

27 Mai : Ron Artest sauve les Lakers au buzzer

Ce fut le match de tous les contrastes pour Ron Artest. Alors que les deux équipes étaient à égalité dans la série (2 partout), on se doutait que l’issue de ce match serait décisive pour la suite. Alors que les Lakers semblaient maitriser leur sujet, ils se faisaient lentement rejoindre.

Ron Artest ratait un shoot, recevait à nouveau le ballon et dégainait à nouveau, alors qu’il aurait du patienter. Phil Jackson était fou, même s’il ne le montrait pas. Malgré tout, il décidait de laisser son ailier su le terrain. Il admettra plus tard qu’il ignorait pourquoi.

Sur une action confuse, Jason Richardson égalise et semble pousser le match en prolongations. Le dernier shoot est pour Kobe Bryant. Trop court. Mais Ron Artest sort d’on ne sait où pour venir crucifier de pauvres Suns et un Richardson qui avait oublié de bloquer.

Les Lakers prennent l’avantage (3-2) alors qu’ils auraient pu avoir à disputer une prolongation dangereuse. Le destin avait frappé.

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8 Juin : Derek Fisher, une fois de plus décisif

Les Lakers viennent de céder une fois à domicile et doivent à tout prix reprendre un match sur le parquet de Boston. Ils arrivent motivés, font la différence au premier quart mais restent sous la menace de leurs adversaires.

Kobe Bryant a du mal à se défaire de la défense des Celtics et Phil Jackson doit trouver d’autres solutions pour maintenir l’écart. Pau Gasol n’est pas dans un grand soir, Andrew Bynum n’arrive plus à marcher et Ron Artest est très maladroit.

C’est donc vers le vétéran, Derek Fisher, qu’on se tourne. Plusieurs paniers compliqués l’ont mis en confiance. Alors, Jackson met en place un système pour amener son meneur vers la gauche du panier après un écran de Kobe Bryant. Et ça marche. Pour définitivement sceller le succès des siens, Fisher prend un rebond en toute fin de match, profite du mauvais repli défensif adverse et résiste aux retours cumulés de Glen Davis, Kevin Garnett et Ray Allen pour inscrire un panier avec la faute.

Les Lakers ont repris l’avantage du terrain. Ils en auront bien besoin.

En images :

15 Juin : La blessure de Kendrick Perkins

On joue depuis 6 minutes 30 dans le sixième match des Finales NBA. Les Celtics ont déjà l’occasion de remporter le titre mais font face à des Lakers plus agressifs. Kendrick Perkins monte au rebond offensif et voit arriver sur son dos Andrew Bynum.

Le géant vert se plie, retombe mal sur genou. Entorse et déchirement de deux ligaments. Boston est anesthésié et laisse passer une première chance. L’absence de Perkins les prive de profondeur à l’intérieur et les choix sont réduits pour Doc Rivers.

Ils décident de faire confiance à ses titulaires pour le match 7 et ne fait quasiment pas appel à son banc. Les Celtics tiennent trois quart-temps puis implosent, épuisés.

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