Cette semaine, Zach LaVine et Andrew Wiggins ont rivalisé de prouesses physiques avec deux dunks assourdissants, le premier sur Alex Len, le second sur JaVale McGee. Deux énormes posters qui vont ravir les fans… mais qui ne vont pas redonner le sourire à Tom Thibodeau.
« Les dunks ne m’excitent pas »
Le coach des Wolves a bien vu les deux actions spectaculaires en question, mais le technicien a surtout constaté que son équipe s’est inclinée une fois sur deux lors des mêmes matchs. Et onze fois en tout depuis le début de saison, pour seulement cinq victoires.
« Ce genre de trucs ne m’excite pas… » affirme-t-il dans le Washington Post. « Ce qui m’intéresse, ce sont les choses qui font gagner des matchs… J’espère qu’à un moment, on va parler de ces choses-là qui permettent de gagner, et ne plus être qu’une attraction. »
Les Wolves sont certainement l’équipe la plus frustrante de la ligue actuellement. Toujours en jambes en première mi-temps, comme cette nuit face au Jazz, Minnesota craque par contre quasi-systématiquement au retour des vestiaires. Un problème récurrent qui finit par inquiéter.
« Je pense que c’est un manque de concentration », confirme Karl-Anthony Towns. « On a tout ce temps à la mi-temps, et on manque de concentration par rapport à ce qu’on doit accomplir. »
Zach LaVine est du même avis.
« C’est notre concentration. On ne revient pas au jeu aussi dur qu’on devrait. On laisse trop de points à l’adversaire et nous, on ne score pas. La balle ne bouge plus. On doit continuer à jouer comme en première mi-temps. »
Malgré Tom Thibodeau, les Wolves ne défendent toujours pas
Jouer comme en première mi-temps, voilà une consigne qui semble plutôt simple. Pour l’instant, les Wolves n’y arrivent pas.
Pire, avec ces craquages répétés en troisième quart qui les mettent régulièrement à la traîne au score, les jeunes joueurs de Minnesota ont tendance à ne plus faire circuler le ballon. Et ils s’entêtent dans des solutions individuelles. Forcément plus compliquées.
« Je savais où on allait cette saison, et c’est pourquoi j’ai toujours voulu que l’on se concentre sur notre progression », conclut Tom Thibodeau. « Quand on regardait les chiffres, pour savoir où on en était, on savait qu’on avait beaucoup de boulot. On doit encore cravacher. Quand on finit à 12 matchs des playoffs, et à une quarantaine du meilleur de la conférence, il y a du pain sur la planche. J’en étais bien conscient en débutant la saison, mais tant qu’on bosse, ça me va. »
Actuellement dans le Flop 10 des pires défenses de NBA, les Wolves ne gagnent des matchs que quand ils marquent beaucoup de points (4-1 à 110 points ou plus). Tout le contraire du style Tom Thibodeau, donc…