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Seth Curry savoure sa sortie de l’ombre

Seth CurryLe chemin de Seth Curry vers la NBA a été parsemé d’embûches. Et pour le moins tortueux… voire torturé !

Déjà, la première chose : son patronyme. Lourd à porter après papa Dell… mais surtout après l’explosion du frangin Steph, double MVP ces deux dernières saisons. Après avoir été plus connu comme « le fiston de Dell », Seth a dû subir de plein fouet les, « ah oui, l’autre frère Curry » !

Sortir de l’ombre

Blessé lors de sa dernière saison au lycée, Curry n’a pas été vraiment poursuivi par les grands noms en NCAA. Au contraire, il a dû passer, comme son frère Steph, par une petite fac (Liberty en l’occurrence) avant de faire son trou à Duke après un transfert en fin de première année.

Et là rebelote avant la draft NBA, Curry a été blessé pendant son année senior à Duke. Seth jouait les matchs et plutôt bien, il a été élu All-ACC à la fin de la saison, mais il ne s’entraînait pas pour reposer la fracture de fatigue à sa jambe droite.

« On a réfléchi à toutes les solutions possibles avec coach K. Une année redshirt [sans jouer donc], une opération… et finalement, on a décidé que je jouerais les matchs mais que je me limiterais au niveau des entraînements. Franchement, pour moi, c’était juste important de finir avec mes coéquipiers. Mason Plumlee, Ryan Kelly, ces gars-là, je voulais jouer avec eux pour notre dernière saison ensemble. On a fini par perdre contre Louisville mais on a surpris pas mal de monde cette saison-là. »

Et même en D-League, avec Santa Cruz, associé à Mychel Thompson, le frangin de Klay, Seth Curry était inévitablement rattaché à son frère avec un nouveau sobriquet « les Splash Bros 2 ».

« C’était une bonne année pour moi quand même », affirme Curry pour The Vertical. « C’est là que j’ai vraiment bien progressé en tant que meneur, dans un contexte similaire à celui de Steph en fait. Je pouvais lui parler directement aussi et je pense que dans le fond, commencer au sein de l’organisation des Warriors a finalement été un bon point de départ pour ma carrière. »

Malgré tout, sans avoir été drafté, après avoir mangé son pain noir en D-League où il a enchaîné les cartons et prouvé sa valeur, Seth Curry a enfin signé un vrai contrat NBA cet été avec les Mavs. Enfin de quoi justifier ces deux années de travail dans l’ombre.

« C’est sûr que quand une équipe investit sur toi, ça donne ce petit plus de confiance. Ça aide à bosser dur pour leur donner raison. J’ai envie de montrer qu’ils ont eu raison de croire en moi. C’est une belle opportunité pour moi de créer mon propre chemin. C’est en tout cas un pas dans la bonne direction. »

Le rêve NBA enfin devenu réalité

Et pour cause, Seth Curry peut savourer de jouer dans les arènes NBA, remplies à bloc avec un public chaud bouillant. Il profite à fond de voyager en jet privé, et plus en classe éco. Le genre de hiérarchie des valeurs qui est inculquée, à la dure, en D-League.

« Absolument. Quand j’étais à la fac à Duke, chaque match était un événement. Tout le pays nous regardait jouer. A chacun de nos déplacements, il y avait une salle pleine. En D-League, c’était complètement l’inverse. Ils essaient par tous les moyens de faire venir du monde, des familles avec leurs enfants avec des soirées promotionnelles. Mais il n’y a pas cette adrénaline qu’on ressent quand on joue devant un public important. »

Car l’ambiance NBA, cette folie douce, elle est presque normale chez les Curry…

« On me demande souvent ce que mon père nous a appris. Mais en fait, ce qu’il a fait de mieux, c’est simplement de nous amener avec lui. Dès qu’il pouvait, quand on n’avait pas école, il nous faisait entrer aux entraînements et on était avec l’équipe. On voyait les joueurs NBA, comment ils s’entraînent. Pour nous, ils n’étaient pas surhumains, c’était des gars à qui on parlait, avec qui on jouait. »

En l’occurrence, Seth nous raconte comment ça se passait au sein de la maisonnée Curry quand papa Dell avait match le soir.

« Si le match était à domicile à Charlotte, on essayait de rentrer le plus vite possible de l’école pour aller à la salle avec mon père. On était à la salle avant tout le monde, pour voir les échauffements. On courait partout. A l’époque, c’était dans le Coliseum, on nous laissait même tirer pendant que les équipes étaient encore aux vestiaires. On shootait sur le parquet devant le public. Je devais avoir 7-8 ans et Steph 10. A chaque fois qu’on réussissait un tir à trois points, le public hurlait ! C’était vraiment un truc exceptionnel. »

Muggsy Bogues, l’idole de jeunesse

Habitués dès leur plus jeune âge à jouer devant des milliers de fans, Steph et Seth Curry en ont depuis fait leur métier. Mais à l’époque, ils étaient eux aussi fans. Pour Seth, c’est Muggsy qui remporte la palme !

« J’adorais Tracy McGrady et mon père a joué avec lui en fin de carrière à Toronto. C’était dingue pour moi de pouvoir l’approcher. Sinon, c’était Muggsy Bogues. C’est l’un de meilleurs potes de mon père, encore à ce jour, et moi je suis très pote avec son fils, on a le même âge, on est né dans le même hôpital. J’ai passé beaucoup de temps avec sa famille, je dormais chez lui souvent. Non mais Mugsy, on jouait en un-contre-un face à lui. Il nous bousculait, nous poussait, c’était vraiment marrant. Et puis, on faisait quasiment la même taille que lui, donc c’était plus amusant encore ! »

Tout bien considéré, et avec sa propre expérience de la NBA, Seth peut désormais reconnaître l’étendue de l’exploit réalisé par le minot de Dunbar. Non seulement jouer en NBA quand on fait 1m60, mais durer plus de dix ans, c’est une prouesse dont on ne parle pas assez…

« Oui, c’est incroyable. Une des histoires les plus folles dans l’histoire du sport. Il faisait 1m60, quelque chose comme ça, et il pouvait dominer un match NBA, en mettant la pression tout-terrain sur son adversaire. Franchement, je ne sais même pas comment il pouvait envoyer son tir à cette taille. Jouer 13 saisons en NBA avec cette taille, c’est vraiment insensé. »

Expliquant qu’il a beaucoup appris des petits matchs amicaux qu’il a joués avec Mugsy et sa famille, notamment pour déjouer les prises de position au poste bas de joueurs plus costauds, Seth Curry continue aujourd’hui d’appliquer des leçons qu’il a apprises tout au long de sa vie… en contact permanent avec la NBA.

Enfin parvenu à vivre son rêve chez les Mavs, Curry prouve, avec 10 points, 3 passes et 2 rebonds de moyenne, qu’il peut vraiment jouer à ce niveau de compétition. Et le dernier du clan Curry n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. Ce n’est pas comme ça qu’il a été éduqué…

https://www.youtube.com/watch?v=8YmZ2XtDas0

Seth Curry Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2013-14 * All Teams 2 7 33.3 100.0 0.0 0.0 0.5 0.5 0.0 0.0 1.0 0.0 0.0 1.5
2013-14 * CLE 1 9 33.3 100.0 0.0 0.0 1.0 1.0 0.0 0.0 2.0 0.0 0.0 3.0
2013-14 * MEM 1 4 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0
2014-15 PHX 2 4 0.0 0.0 0.0 0.0 1.0 1.0 0.5 1.0 0.0 0.0 0.0 0.0
2015-16 SAC 44 16 45.5 45.0 83.3 0.2 1.2 1.4 1.5 0.9 0.5 0.8 0.1 6.8
2016-17 DAL 70 29 48.1 42.5 85.0 0.4 2.2 2.6 2.7 1.8 1.1 1.3 0.1 12.8
2018-19 POR 74 19 45.6 45.0 84.6 0.4 1.3 1.6 0.9 1.3 0.5 0.8 0.2 7.9
2019-20 DAL 64 25 49.5 45.2 82.5 0.4 1.8 2.3 1.9 1.8 0.6 1.0 0.1 12.4
2020-21 PHL 57 29 46.7 45.0 89.6 0.2 2.2 2.4 2.7 1.7 0.8 1.1 0.1 12.5
2021-22 * All Teams 64 33 48.7 42.2 87.2 0.3 2.8 3.1 3.6 2.3 0.8 1.7 0.2 15.0
2021-22 * PHL 45 35 48.5 40.0 87.7 0.4 3.0 3.4 4.0 2.2 0.8 1.9 0.2 15.0
2021-22 * BRK 19 30 49.3 46.8 85.7 0.2 2.4 2.6 2.6 2.5 0.9 1.3 0.2 14.9
2022-23 BRK 61 20 46.3 40.5 92.7 0.2 1.4 1.6 1.6 1.6 0.6 0.8 0.1 9.2
2023-24 * All Teams 44 14 39.2 35.2 90.3 0.4 1.1 1.5 1.0 0.9 0.5 0.5 0.1 5.1
2023-24 * DAL 36 13 37.2 36.3 89.5 0.4 1.0 1.4 0.8 0.9 0.5 0.4 0.1 4.3
2023-24 * CHA 8 20 44.1 32.1 91.7 0.4 1.6 2.0 1.8 0.9 0.6 0.6 0.4 9.0
2024-25 CHA 68 16 47.8 45.6 84.6 0.4 1.3 1.7 0.9 0.9 0.4 0.5 0.1 6.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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