Pas le dernier pour sortir la bonne vanne, avec son sourire aussi large que ses épaules bodybuildées, Dwight Howard a récemment révélé sa dernière pitrerie.
Pendant l’été, alors qu’il avait conclu son transfert à Atlanta, il s’est amusé lors d’un petit coup de téléphone à sa maman… en lui annonçant qu’il avait accepté une grosse offre d’Utah ! Pas la destination préférée de maman Howard…
« Elle a commencé à pleurer », se marre le pivot dans un talk sur CBS. « Je lui ai tout de suite dit que je plaisantais : je suis désolé, je rigolais. Je reviens chez nous à Atlanta. Et là, elle était super heureuse. Ma famille était vraiment très contente. Et la ville m’a très bien accueilli. »
Deuxième meilleure équipe de la conférence Est, les Hawks (7 victoires – 2 défaites) ont pris un bon départ. Et Dwight Howard n’y est clairement pas étranger avec ses 15 points, 12 rebonds et 2 contres par match.
Le gentil géant a retrouvé son sourire légendaire… mais aussi carnassier ! À 30 ans, il renoue en tout cas un petit peu avec son passé de All Star et de triple meilleur défenseur de l’année dans sa ville d’Atlanta.
« Ça passe vite une carrière ! »
« En tant que leader de l’équipe, je dois m’assurer que je fais tout ce qu’il faut pour que le boulot soit fait sous les panneaux. Bud me l’a dit dès le premier jour. Il veut que je sois le catalyseur de la défense, du combat physique et de l’état d’esprit. On doit dominer la peinture. »
Complètement impliqué par le projet des Hawks, Dwight Howard sait qu’il a déjà gâché trop de belles années avec les Lakers et les Rockets. S’il n’a pas la certitude de pouvoir gagner avec Atlanta, il est en tout cas sûr de pouvoir s’éclater à nouveau. Comme à ses débuts à Orlando.
« Il ne faut pas écouter ce que les gens disent. Ça m’a perturbé un temps d’entendre que je ne prenais pas les choses sérieusement, que je devais arrêter de sourire… Mais à Orlando, j’avais le sourire et je me défonçais chaque soir. Je ne pense pas que ce soit un mal de s’amuser en jouant au basket. C’est ma treizième saison. Ça passe vite une carrière. Je me souviens encore de mon arrivée dans la ligue, et douze saisons sont passées depuis. Il faut en profiter au maximum. Et quand je ne m’amuse pas, je ne suis pas productif. Je veux savourer chaque instant car le temps passe vite. »
La recette semble fonctionner pour le moment avec des Hawks qui figurent au 6e rang au classement des meilleures défenses. Il y a encore des progrès à faire, mais la « Forteresse » est en passe de justifier véritablement son surnom.