Contre les Wizards, LeBron James va plus que probablement devenir le plus jeune joueur de l’histoire à marquer 27 000 points en carrière. Il ne lui manque, en effet, que 7 points pour atteindre cette barre.
Déjà entré dans le Top 10 des meilleurs scoreurs à seulement 31 ans, James confirme avec ses statistiques monstrueuses le constat de son coach Tyronn Lue, qui affirmait récemment que son ailier était un scoreur.
Néanmoins, James n’a jamais été un pur scoreur, de la race des Allen Iverson, Michael Jordan, Kevin Durant ou Kobe Bryant.
« Le scoring n’a jamais été un de mes objectifs », explique-t-il à ESPN. « Faciliter le jeu, impliquer mes coéquipiers, défendre, contrer, ce genre d’éléments ont toujours été au dessus du simple fait de marquer. »
Les vertus du travail
Il n’a pas la mentalité de cette caste de gloutons du scoring, mais pendant longtemps, il n’en a pas eu non plus toutes les capacités techniques. Il faut le rappeler James a été limité au début de carrière : son shoot extérieur n’était pas fiable et son jeu dos au panier inefficace malgré son physique imposant. Deux éléments qui se masquent facilement à 20 ou 25 ans, mais en deuxième partie de carrière ou en playoffs, leur manque se fait cruellement sentir.
Pour progresser dos au panier, James a pu compter sur les précieux conseils d’Hakeem Olajuwon en 2011. Puis pour son shoot, il s’est inspiré des meilleurs et a bossé continuellement. On se souvient notamment qu’en 2013, pendant les playoffs, il avait copié la mécanique de Ray Allen aux lancers-francs. Résultat : 80 % de réussite ensuite, lui qui tourne à seulement 74 % en carrière.
« J’ai joué avec de grands coéquipiers qui m’ont encouragé à faire ce que je fais. »
Dans le Top 10 des meilleurs marqueurs de l’histoire, James aura donc toujours une place à part puisqu’il n’est pas un scoreur naturel malgré ses immenses talents. Certes, marquer est la chose la plus naturelle pour un basketteur, mais certains ont ça dans le sang, dans leur ADN. Pas nécessairement James, qui préféra toujours faire un triple double à marquer 50 ou 60 points dans une rencontre.
On imagine donc facilement à quoi ressemblera sa fiche statistique le soir de son dernier match en carrière…