Un des rares à surnager face aux Warriors, Joffrey Lauvergne commence à prendre ses marques au Thunder. La concurrence ne l’a jamais effrayé, et il revient pour Basket USA sur ses débuts dans une franchise de haut de tableau.
Joffrey, vous débutez le match de la meilleure des façons, et vous implosez par la suite. Pourquoi ?
Ça a commencé déjà avec Russell sur le terrain mais après c’est surtout quand il sort. Malheureusement, c’est comme ça tous les matchs donc il va falloir trouver des solutions différentes. Bon, ça va s’améliorer, il n’y a pas de raisons mais c’est vrai qu’à chaque fois qu’il sort c’est plus compliqué.
Sur le plan personnel, vous montez crescendo avec un temps de jeu en hausse et une bonne entrée ce soir. Comment vous sentez-vous au sein de cette équipe ?
Oui, je fais une super entrée. Je me sens bien et puis je suis content. Je suis content de la situation. Je ne m’attendais pas à ne pas jouer le premier match compte tenu de ce que j’avais montré en présaison. En fait, je pense qu’ils savaient qu’ils allaient transférer Ilyasova. Bon, ils ne me l’ont pas dit mais c’est ce que j’en ai conclu. Et puis, j’aime le fait qu’on gagne des matchs (sourire), ça change. C’est sympa.
« La différence au sein de l’organisation est incroyable »
Il y a du beau monde à l’intérieur mais vous commencez à vous installer dans la rotation…
Oui et non, il y a les deux postes 5, Adams et Kanter, et après au poste 4 il y a Sabonis et moi. De toute façon, il y en a deux qui doivent jouer. Moi, je vois les choses de la façon suivante. Il n’y a pas plus de monde qu’à Denver, et en plus ils aiment jouer grand alors qu’à Denver ils voulaient jouer petit. Je suis dans une équipe qui va gagner plus de match, et il y a plus d’opportunités qu’à Denver. Il y avait Faried, Arthur, Jokic, Nurkic. Chandler et Gallinari jouaient poste 4, et même Barton. Ca fait quand même beaucoup plus de monde qu’ici.
En parlant de Denver, est-ce qu’il y a une grosse différence de culture entre les deux franchises ?
La différence au sein de l’organisation est incroyable. Je ne pensais honnêtement pas qu’il pouvait y avoir autant de différences entre deux équipes NBA. Quand je suis arrivé d’Europe, Denver, je trouvais ça incroyable. Quand tu passes de Denver à Oklahoma, c’est un autre niveau. Je pensais que toutes les équipes étaient pareilles mais a priori ce n’est pas le cas. D’après ce que j’ai compris, Oklahoma, ça fait partie du top au niveau de l’organisation, de la salle d’entrainement, de comment ils prennent soin de nous. C’est vraiment incroyable.
Propos recueillis à Oakland