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Interview Zaza Pachulia : « J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière »

usa-today-9644691-0Lui aussi fait partie de la Super Team des Warriors mais Zaza Pachulia n’a clairement pas le profil de la superstar. Pivot vétéran, col bleu, besogneux et enforcer, le centre passé du Texas à la Baie d’Oakland a accepté l’offre de Golden State sans hésiter cet été.

Signé au minimum vétéran (2,9 millions la saison), Pachulia s’est un peu bradé mais le capitaine de la sélection géorgienne n’a pas pu résister à la possibilité de jouer dans une équipe aussi talentueuse, vouée à jouer le titre suprême. Pour sa 14e rentrée dans la ligue, le grand Zaza s’est confié à BasketUSA.

Zaza, vous avez quitté Dallas pour Golden State pendant l’intersaison, êtes-vous satisfait de votre choix ?

« Je suis très heureux de faire partie de cette franchise, avec de bons coéquipiers et de bons coachs. C’est une équipe qui me voulait surtout. Ça donne beaucoup de motivation quand on est joueur. »

Combien de temps ça vous a pris pour accepter l’offre des Warriors ?

« Ça ne m’a pas pris longtemps, ça c’est sûr. C’était une superbe opportunité. J’ai pris ma décision rapidement et j’en suis très heureux. »

Entendez-vous les critiques sur la faiblesse du jeu intérieur des Warriors depuis qu’ils ont perdu Andrew Bogut, ou au contraire, êtes-vous blindé à ce type de commentaires en tant que vétéran ?

« Franchement, je m’en fiche. Je sais qui je suis. Je sais ce que je peux apporter à l’équipe, offensivement et défensivement. Tout ce que je peux faire, c’est jouer. Et jouer dur. Je ne me compare pas vraiment à Andrew Bogut ou à qui que ce soit. En tant que pivot, il y a pas mal de choses qu’on fait bien, lui comme moi, mais d’autres pivots aussi. Je ne peux que faire mon boulot et aider l’équipe à gagner des matchs. »

Comment se déroule votre intégration dans l’équipe ? On imagine que vous devez apprécier de jouer avec tous ces shooteurs autour de vous, vous qui aimez faire des passes…

« Oui, c’est différent [rires]. Jouer avec autant de grands shooteurs, ça rend certaines choses faciles mais il faut aussi faire très attention à certains détails. J’adore effectivement faire la passe. C’est vraiment très gratifiant de réussir la bonne passe au bon moment, et c’est ce qu’il faut faire dans cette équipe où on veut jouer au basket de la bonne manière. Il faut faire les bons choix et je pense que je corresponds plutôt bien à ce que fait l’équipe. »

Steve Kerr a souvent insisté qu’il vous faudrait du temps pour trouver votre équilibre, comment évaluez-vous la progression (toute jeune) de votre saison ?

« On avance dans la bonne direction. On s’améliore à chaque match, en défense comme en attaque. C’est normal de connaître quelques difficultés en chemin mais le plus important, c’est qu’on a le même objectif, et c’est le titre. On sait tous ce que ça demande et on est tous désireux de faire le travail nécessaire pour y arriver. On progresse tous les jours. »

Est-ce que vous vous sentez un peu comme les Beatles avec cette équipes remplies de All Stars ?

« On peut dire ça [rires]. Il y a beaucoup d’attention sur nous, ça c’est clair, du fait de notre effectif, mais aussi de l’équipe qu’on a. On doit se montrer intelligent et ne pas se laisser distraire par tout ça. On doit se concentrer sur nous-mêmes et apprécier notre collectif. »

D’un point de vue individuel, vous faites maintenant partie des vétérans, on peut le dire, mais comment vous souvenez-vous du jeune joueur que vous étiez à votre arrivée en NBA, ou encore à Atlanta avec ce fameux « Game 7 baby, Game 7 » ?

« Je me sens d’abord vraiment privilégié d’avoir connu beaucoup de grands coachs dans ma carrière. Des coachs qui sont des grands bonhommes. Doc Rivers, Mike Woodson, Larry Drew, Rick Carlisle, Jason Kidd et maintenant Steve Kerr, je pense que c’est plutôt pas mal pour apprendre le métier. J’ai beaucoup appris auprès d’eux. J’ai eu beaucoup de chance. Il s’agit toujours de s’améliorer, de retirer quelque chose de positif de toutes ces expériences. Ça fait maintenant ma 14e saison en NBA, et je me sens bien. La vie continue. »

Vous pensez avoir combien de saisons dans les jambes encore ? 

« Je n’y ai pas encore pensé. Je me sens bien. Je ne pense qu’à la saison en cours pour en profiter au maximum. »

On vous dit ça car on sait combien vous êtes impliqué l’été également, en plus des saisons NBA. Vous êtes le leader de votre sélection, la Géorgie… une véritable star même !

« C’est vraiment un immense honneur pour moi de représenter mon pays. C’est énorme pour ma famille, mes amis, mes compatriotes. Pendant l’été, on n’est pas payé mais ce n’est pas grave car tout le pays est derrière vous. C’est énormément de plaisir. Car ça fait maintenant un moment qu’on a des gars qui restent ensemble. On a partagé beaucoup de victoires. C’est pour ça qu’on vit ! On veut voir ce genre de réaction de la part des gens qui vibrent à l’unisson. Représenter son pays et voir que le public apprécie, c’est ce qu’il y a de plus fort. »

Peut-être aurez-vous une reconversion comme un autre pivot européen, Arvydas Sabonis, en tant que président de votre fédération.

« [rires] On verra, c’est faisable. Parce le basket géorgien est important pour moi. Pour le moment, je n’ai pas réfléchi à tout ça, à mon après-carrière. Je pense uniquement au basket. Quand le temps viendra, j’y réfléchirai. »

Propos recueillis à Portland

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