Alors que Tom Thibodeau devait faire passer un cap aux talentueux et jeunes Wolves, les deux premiers matchs ont rappelé la plupart des problèmes de l’an passé. À Sacramento, les joueurs de Minnesota ont ainsi complètement craqué dans le troisième quart-temps, encaissant un 31-12 que le coach lui-même a qualifié « d’abominable ».
Toujours friables mentalement, les jeunes loups manquent encore de dureté…
« De tout : de la dureté mentale, de la dureté physique, de la dureté émotionnelle, de tous les aspects », répond l’ancien technicien de Chicago lorsqu’on lui demande ce qu’il veut dire par là. « Chaque équipe a deux ou trois marqueurs principaux. Ils vont vous mettre la pression et il faut répondre. Ce n’est pas la responsabilité d’un seul joueur, mais de toute l’équipe. Il faut rester groupés et être disciplinés. »
Pas comme dans ce fameux troisième quart-temps.
« Ce troisième quart a été un problème, un énorme problème. Il faut qu’on soit plus durs ».
Mais peut-on enseigner la dureté mentale ou émotionnelle ? Sans sombrer dans la panique après seulement deux rencontres, Gorgui Dieng rappelle tout de même que la reconstruction permanente n’est pas une option envisagée.
« Revenir au score n’a pas été suffisant et nous avons déjà perdus deux matchs. Nous essayons de gagner et c’est tout ce qui m’importe. Nous avons beaucoup fait cet été pour essayer de progresser. C’est l’heure. C’est ma quatrième année. C’est la troisième année de Wigs [Andrew Wiggins] et Zach [LaVine]. Il n’y a plus de petits chiots ici. Il faut qu’on bombe le torse et qu’on joue dur ».