Après le « gentil » Frank Vogel, les Pacers apprécient la sévérité de Nate McMillan

Même s’il est resté plus de cinq ans à la tête des Pacers, Frank Vogel n’a jamais vraiment été dans les petits papiers de Larry Bird. Choix par défaut du président, le nouveau coach d’Orlando était souvent décrit comme trop gentil avec ses joueurs par l’ancien ailier des Celtics. Qui voulait du changement en nommant Nate McMillan à sa place.

« Frank est un bon coach », explique de son côté Joe Young. « Mais tout le monde était en retard et il ne disait rien. Coach Nate ne laisse pas passer ce genre de choses. Il veut que tout le monde soit à l’heure. Il s’en prendrait à Paul George s’il était en retard. Un vétéran a été en retard un jour et Coach Nate lui a dit que ce n’était pas tolérable. Il allait faire courir toute l’équipe. L’atmosphère est totalement différente ».

Et c’est bien ce que voulait Larry Bird, qui se rappelle du très sévère Bill Fitch, à Boston.

« Là où on s’entraînait, il y avait une scène au bord du terrain. Quand Fitch attrapait un gars, celui-ci devait monter sur la scène et s’asseoir. Fitch se tenait face à lui et lui parlait les yeux dans les yeux. On appelait ça « la chaise haute ». Tout le monde y est passé. J’adorais ça ».

Assistant de Frank Vogel pendant trois ans, Nate McMillan n’avait pourtant jamais montré son côté sévère à Indianapolis. D’après lui, c’est d’abord parce qu’il respectait l’atmosphère que son prédécesseur avait créée.

« C’était mon boulot. Frank était positif. C’était juste quelqu’un de positif. Mon boulot, c’était de l’aider et non pas de devenir la principale voix auprès des gars ».