Terrence Jones à la relance à la Nouvelle-Orléans

Blessé puis carrément remisé en bout de banc du côté de Houston, Terrence Jones renaît à la Nouvelle Orléans. Recruté par les Pélicans pour remplacer, poste pour poste, Ryan Anderson qui est lui parti artiller pour les Rockets, Jones n’offre certes pas les mêmes qualités de shoot que l’ancien des Pels mais il a tout de même convaincu sa nouvelle équipe. A sa manière. 

« En général, il y a des limites à utiliser notre ailier fort en créateur », prévient Alvin Gentry sur ESPN. « Mais j’adore le fait que lui et AD peuvent aller au rebond et pousser le ballon en contre-attaque pour faciliter le jeu de transition. »

Ailier-fort avec un dribble sûr, Jones a profité de la présaison pour briller avec 17 points, 4 rebonds et 2 passes de moyenne. Surtout, il a donné de belles assurances sur son apport défensif. Encore fragile au rebond, Jones a en tout cas prouvé qu’il pouvait se mettre en travers du chemin pour les pivots d’en face…

« Il n’a pas toujours pas le duel avantageux, comme [l’autre soir] face à [Walter] Tavares qui est plus grand que lui. C’était compliqué de le tenir aux rebonds mais [Terrence] s’est battu. Je ne pourrai pas être plus satisfait de son rôle », apprécie Erman, l’assistant coach. « Il peut créer du jeu, il peut partir en dribble, il peut rentrer quelques tirs. Il est bon sur sa feinte de tirs avant de partir en dribble. »

Très à l’aise dans le spacing des Pélicans

Sur ce coup, les Pélicans misent sur l’entente entre Jones et Davis. Les anciens compères de Kentucky sont restés proches pendant ces quatre dernières années chacun de leur côté. A nouveau réunis sous la même tunique, Jones et Davis veulent faire parler la poudre, l’un et l’autre étant capable d’envoyer la passe ou de conclure le alley oop.

« L’équipe l’appréciait avant de me demander plus de détails sur lui », avoue Davis dans la Chronicle. Je sais exactement ce qu’il peut nous apporter, et je l’ai dit aux gars de l’équipe. Je leur ai raconté ce qu’on faisait à Kentucky, comment on arrive à bien jouer ensemble. Et ça a conclu l’affaire en quelque sorte. »

Le natif de Portland, et grand pote de Terrence Ross avec qui il a grandi dans la cité des Roses, sait bien qu’il arrive à un point crucial de sa carrière après un net ralentissement ces dernières saisons à Houston (83 matchs joués en deux saisons !).

« On a vraiment bossé sur notre spacing. Je me sens très à l’aise sur le poste 4 quand on joue écarté comme ça, car ça me donne l’opportunité d’attaquer sur mon dribble face à des défenseurs plus lents, ou de shooter de loin si je reçois une passe après un drive. »

Sous la houlette de coach Gentry, Terrence Jones devrait à nouveau pouvoir se lâcher. Jamais plus redoutable que quand il joue son jeu librement, l’ancien des Wildcats espère bien aider les Pélicans à jouer les playoffs le plus longtemps possible cette saison.