Un système contre les « super team » dans la prochaine convention collective ?

C’est aujourd’hui, à New York, que la NBA et les syndicats des joueurs vont reprendre leurs négociations pour éviter un nouveau lockout en juillet 2017. Les deux camps le répètent depuis plusieurs mois, tout va pour le mieux entre eux, et un accord pourrait être trouvé d’ici le début de la saison. Pourquoi pas dès ce soir…

Parmi les sujets abordés, il y a la sempiternelle question sur les réunions de stars. Comme David Stern, Adam Silver est favorable à ce que les meilleurs talents de la NBA soient dispersés à travers le pays. Quel intérêt à suivre une saison si l’on connaît déjà les deux finalistes à l’avance ?

Pour cela, il y a le salary cap, la prime à la fidélité à son équipe (meilleur salaire, durée plus longue du contrat), mais ça ne suffit pas toujours comme l’a prouvé l’arrivée de Kevin Durant aux Warriors. Golden State a profité de l’augmentation exceptionnelle du salary cap pour s’offrir un contrat maximum supplémentaire, et forcément du côté de la NBA et des propriétaires, ça fait grincer quelques dents…

Selon le Bleacher Report, les propriétaires justement et la NBA cherchent une nouvelle parade pour éviter que cette situation ne se reproduise. Les discussions porteraient ainsi sur la possibilité de prolonger ses propres joueurs à n’importe quel moment, sans attendre qu’ils soient free agent ou qu’ils disposent d’une clause libératoire.

Autre piste étudiée : limiter au maximum les augmentations du salary cap, en les lissant sur plusieurs saisons. Cette saison, le salary cap a ainsi augmenté de 34%, permettant ainsi aux Warriors de signer Durant au maximum. La saison prochaine, l’augmentation sera inférieure à 10%, et ça devrait déjà limiter les réunions de « superstars ».

Enfin, dans le même esprit, les propriétaires pourraient revoir la formule des salaires dits « maximum » pour, là encore, éviter qu’une équipe puisse empiler des contrats « maximum » et ainsi signer trois, voire quatre superstars.