Ce n’est absolument pas une surprise, mais le Heat va activer la troisième année du contrat rookie de Justise Winslow.
La franchise floridienne avait jusqu’au 31 octobre pour prendre sa décision, mais ce n’est maintenant plus qu’une question de procédure. La décision a été facile à prendre pour le front-office de Miami.
« Nous allons le faire, mais ce n’était pas encore fait » a confirmé Andy Elisburg, le general manager du Heat, à propos de l’activation de l’année d’option du contrat de Winslow.
L’ailier sophomore, 20 ans, se voit donc assurer d’une troisième saison à South Beach, et 2.7 millions de dollars. Mais pour l’ancien de Duke, ce n’est qu’une petite étape dans sa carrière.
« C’est un business » explique-t-il. « Il faut en connaître tous les aspects. Évidemment, j’étais sur à 99% qu’ils le feraient, mais c’est quelque chose auquel il faut faire attention. Si ce n’est pas pour vous, il faut pouvoir aider les nouveaux rookies. C’est une grande famille. Tu veux aider tout le monde. »
La saison passée, Justise Winslow s’est distingué par ses qualités défensives. En plus de ça, il ajoute 6.4 points et 5.2 rebonds sur une saison qui lui a déjà fait découvrir les playoffs.
Un petit Kawhi Leonard ?
Forcément, pour son coach, c’est une première saison pleine d’encouragement pour le jeune joueur du Heat, qui s’attend à avoir un rôle encore plus grand avec le départ de Dwyane Wade. En présaison, il a d’ailleurs déjà haussé le ton.
« Il fait ce qu’il a toujours fait, et ça donne des actions gagnantes » explique Erik Spoelstra. « Il fait partie de ces joueurs uniques. C’est comme le joueur qu’il a affronté l’autre nuit (ndlr : Kawhi Leonard, vendredi). Ils font beaucoup pour leur équipe, et ça ne se voit pas forcément dans les statistiques. Il progresse et on veut l’utiliser partout sur le terrain : balle en main, au poste, au drive, dans le spacing. Plus on va lui donner de responsabilités, plus il sera inspiré. »
Avec une troisième année assurée, Winslow peut donc voir venir avant son prochain rendez-vous contractuel, lors de l’été 2019. Un temps imparti qu’il veut utiliser au mieux, sachant qu’il ne pourra pas gérer tous les paramètres.
« Je le contrôle, mais pas totalement non plus. Ça depend de comment je joue et s’ils décident de me garder » explique Winslow. « La plupart des choses ne dépendent pas de moi, mais au moins je suis au fait de la situation. C’est la première étape, d’être professionnel et de comprendre le côté business. »
Le meilleur moyen de donner envie au Heat de le garder sur le long terme, c’est de performer sur le terrain dès la semaine prochaine. L’exemple de Kawhi Leonard semble bien choisi par son coach, et Winslow devrait essayer de s’en inspirer au maximum.