Evan Fournier découvre la méthode Frank Vogel

L’ère Frank Vogel s’est officiellement ouverte hier à Orlando.

L’ancien coach des Pacers a dirigé son premier entraînement officiel dans le centre d’entraînement du Magic. Et notre Evan Fournier national a plutôt apprécié ce vent de fraîcheur de la nouvelle rentrée. 

« On a beaucoup parlé de défense. Mais on a surtout fait de la course, du foncier. Les premiers entraînements sont toujours assez similaires avec des exercices de dribbles, de passe, de layups… »

Et coach Vogel a déjà pu montrer son caractère en haussant la voix après un exercice non-concluant.

« On a raté un exercice et je suis sûr qu’il va nous le ressortir demain. C’est bien comme ça ! »

Apôtre d’une défense solide et même étouffante, Vogel n’a pas tardé à mettre ses ouailles au parfum, martelant son message s’il le faut !

« Il aime bien utiliser le terme d’unité [togetherness en anglais, ndlr]. C’est son mot clé jusqu’à présent. Il aime bien parler de basket physique aussi. Ses équipes à Indiana étaient très physiques et il veut qu’on joue de la même manière. »

« On va pouvoir jouer dur dès le camp d’entraînement »

Au terme d’une intersaison riche en changements, le Magic arrive plus armé que l’an passé avec notamment Serge Ibaka et Bismack Biyombo, deux stoppeurs défensifs recrutés à prix d’or. Pour Fournier, il s’agira d’asseoir sa place à l’arrière en tant que titulaire pendant que Jodie Meeks se soigne, et alors que Mario Hezonja poursuit son apprentissage de la NBA.

« On a un groupe très compétitif, et même les six joueurs qui sont là pour essayer de grappiller une place dans l’effectif sont très forts. Très physiques et avec un gros QI basket. On va pouvoir jouer dur dès le camp d’entraînement. »

Ravi de cette concurrence en interne qui ne lui fait pas peur, Evan Fournier ne craint pas non plus d’assumer sa responsabilité d’anciens du club.

« Nous quatre [Payton, Vucevic, Gordon, et Fournier], on peut leur montrer les bons endroits à Orlando, les bons restos. C’est quelque chose qu’on doit faire [pour les nouveaux joueurs]. Sans problème. »

Avec seulement quatre petits matchs de playoffs (en 2013 avec Denver) en quatre ans de carrière, Evan Fournier veut surtout terminer dans le top 8 de la conférence Est. Dans la force de l’âge à 23 ans, et surtout après sa meilleure saison en carrière à 15 points de moyenne, Fournier sera certainement motivé comme jamais…