À l’image de Russell Westbrook, beaucoup de stars ont transformé les conférences de presse en défilé de mode. Pour Allen Iverson, qui était la cible de la NBA pour ses tenues, ce laxisme sur le « dress code » a du mal à passer…
« J’ai un sentiment mitigé là-dessus » a-t-il réagi dans le show de Stephen Colbert. « J’ai pris une déculottée pour permettre à ses gars d’être eux-mêmes. Je n’avais pas peur d’être moi-même, et je ne pensais pas faire quelque chose de mal. Je m’habillais comme les gars avec qui j’avais grandi, et je ressemblais aux gars avec qui j’avais grandi. »
Une obsession pour les tatouages
Il évoque aussi ses « cornrows » qui donnaient des boutons à David Stern.
« Je me coiffais comme ça car j’en avais marre d’aller de ville en ville, et d’avoir un coiffeur différent à chaque fois. Ils rataient ma coupe, et je me suis dit qu’avec des cornrows, je n’aurais plus de problèmes. Pour les tatouages, c’est une obsession. Lorsque j’étais à Georgetown, je n’en avais qu’un mais une fois que j’ai gagné de l’argent, c’est devenu addictif, et c’est pour ça que j’en ai eu de plus en plus. »
Pour finir, il revient sur cette image de « bad boy » qui lui a collé à la peau.
« L’habit ne fait pas le moine » résume-t-il. « Un grand nombre de fois, quand les gens me rencontrent et trainent avec moi, ils comprennent que je ne suis pas la personne décrite dans les médias. Pour certaines raisons, un article qui dit du mal d’Allen Iverson est le meilleur des articles… Ils ne parlent pas de ce que je fais pour la lutte contre le SIDA, ce que je fais pour les enfants défavorisés, ce que je fais à Thanksgiving, à Noël. Ils ne parlent pas de tout ça. »