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Bill Walton culpabilise sur le déménagement des Clippers

Si San Diego peut toujours profiter des Chargers, franchise NFL installée dans la ville californienne depuis plus d’un demi-siècle, elle reste orpheline d’une équipe de basket depuis trois décennies. L’information peut passer au second plan, mais il y en a un qui ne le digère pas : Bill Walton.

Légende de la NBA des années 70, le père de Luke a un lien tout particulier avec San Diego puisqu’il vient de là-bas. Plus encore, il a eu l’occasion de jouer pour sa ville d’origine, quand les Buffalo Braves décident de déménager à San Diego en 1978 et deviennent les Clippers.

L’enfant de San Diego

Un an plus tard, Bill Walton s’engage avec la franchise et sa nouvelle identité. Il est au sommet de son art : deux saisons plus tôt, il remporte le titre avec les Blazers et la saison avant d’arriver à San Diego, il est élu MVP de la saison.

Le pivot le plus talentueux de sa génération vient de boucler une saison à 18.9 points, 13.2 rebonds et cinq passes décisives. Mais les galères commencent dès l’arrivée dans sa ville d’origine.

« Quand tu échoues dans ta propre ville, c’est la pire des choses, et j’aime ma ville » avoue-t-il à ESPN. « J’aimerais qu’on ait une équipe NBA ici, et on n’en a pas à cause de moi. »

Le constat est sec, et peut-être un peu exagéré, pour coller avec le personnage. Bill Walton était arrivé pour lancer la franchise, il n’y arrivera pas. Lors de sa première saison, il ne joue que 14 matches, blessé au pied. Une blessure qui ne le lâche pas, et qui l’empêche de disputer le moindre match lors des deux saisons qui suivent.

« C’est le plus grand échec de ma vie professionnelle » confirme le Hall of Famer. « Je n’ai pas réussi à faire le job dans ma ville d’origine. C’est un souvenir, une tâche indélébile dans mon esprit. Je n’arriverai jamais à l’effacer, et je vais la garder avec moi pour toujours. »

Quatorze matches en trois ans

Après trois saisons presque blanches, Bill Walton revient sur les parquets et dispute 88 matches en deux exercices, et il doit assister, impuissant, aux volontés d’expansion d’un certain Donald Sterling, arrivé aux affaires en 1981.

Trois ans plus tard, la franchise prend la direction de Los Angeles, avec les Clippers qu’on connaît aujourd’hui.

« J’ai été blessé presque tout le temps » rappelle Walton. « Si j’avais pu jouer, nous aurions toujours une équipe de basket à San Diego. Si j’étais un homme, j’aurais quitté l’équipe quand elle a déménagé à Los Angeles en disant « Je reste ici ». Mais je n’étais pas dans une bonne position, je n’étais pas en forme. Je n’étais pas assez fort pour me battre pour ce qui était juste. J’aurais dû rester à San Diego et faire autre chose, j’étais vraiment triste. »

Le MVP de 1978 joue une saison à Los Angeles avant de partir. Il terminera sa carrière à Boston, et profite de cette pige pour gagner un second titre, mais aussi le titre de meilleur 6e homme. Mais la plaie ne se refermera jamais.

« San Diego est la plus beau lieu de l’histoire de cette terre, et absolument rien ne pourrait me faire quitter cette ville. J’aimerais que la NBA soit toujours ici, mais je dois maintenant vivre avec ça. »

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