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Qualifications, D-League, Mondial décalé… Quel avenir pour Team USA ?

team-usaTeam USA 2016 a rempli sa mission : ils sont champions olympiques. C’est le troisième titre américain en trois olympiades et malgré une équipe fortement remaniée, ils n’ont pas tremblé pour perpétuer le sentiment d’invincibilité qu’ils dégagent. Les Jeux olympiques de Rio finis, il est déjà temps de se tourner vers l’avenir de ce programme, du chemin de croix jusqu’à Tokyo en 2020, en passant par le Mondial 2019.

Ainsi, faut-il rappeler que la FIBA a totalement refondu son calendrier de compétitions internationales, et c’est un sacré chantier. Pas de Mondial avant 2019, et il aura lieu en Chine, juste un an avant les Jeux olympiques. Mais ce qui risque de poser le plus de problèmes à Gregg Popovich, le nouveau maître à bord, et son staff, c’est le calendrier de qualification similaire à celui qu’utilise la FIFA au football.

Qualifs et Mondial comme « laboratoire »

Grande nouveauté de ce système avec le décalage des dates de compétition – pour qu’elles ne se chevauchent pas avec d’autres – ces qualifications vont poser un immense problème au niveau du calendrier. Elles sont réparties en six fenêtres de neuf jours entre 2017 et 2019 : une en novembre, une en février puis juin, septembre, novembre et la dernière en février 2019…

Ce qui en fait quatre sur six en pleine saison NBA !

Comment Team USA va gérer ce nouveau système qui ne l’avantage clairement pas ? Connaissant les fortes réticences à se déplacer pour une compétition FIBA hors période NBA, les stars n’auront vraisemblablement pas envie d’aller jouer des matches de qualification sans saveur. C’est du coup une bonne occasion pour Gregg Popovich d’utiliser cette période comme laboratoire, et de lancer des joueurs qui n’ont pas l’habitude de porter le maillot national.

Quid de la NBA, qui ne libérera peut-être pas ses poulains aussi facilement… C’est un joli casse-tête en vue pour le technicien des Spurs, qui devra lui aussi faire avec sa franchise… Utiliser des Américains exportés en Europe ? Des joueurs NCAA, comme avant 1992 ? La solution la plus probable serait même d’utiliser une équipe fixe de joueurs de D-League.

« Tout ce concept a été développé en coopération étroite avec la NBA et la fédération américaine de basketball » avouait l’an dernier Predrag Bogosavljev, directeur du sport et des compétitions à la FIBA. « Ils ont des difficultés à avoir des joueurs NBA pour les qualifications, mais ils ont un certain réservoir. Ils discutent ensemble des différentes possibilités. L’une d’elles serait d’utiliser la D-League. Mais il y a d’autres options. Ils vont participer et trouver le meilleur moyen de faire. »

C’est un système dont devrait pouvoir se sortir Team USA, qui dispose d’une profondeur assez folle. Les équipes comme la France, le Canada ou l’Australie, au fort contingent NBA, risquent de connaître plus de difficultés. Côté espagnol, Sergio Scariolo a avoué qu’il y avait du bon et du moins bon, mettant en lumière la possibilité de lancer de jeunes joueurs.

Tokyo 2020, le retour du roi ?

Après les championnats du monde de 2019, Team USA devra rapidement enchainer avec les Jeux olympiques de Tokyo. Une place de demi-finaliste en Chine est suffisante pour valider son billet pour le pays du Soleil-Levant. Si Rio n’a pas attiré les foules, Tokyo pourrait être un joli point d’orgue pour une génération qui arrivera au crépuscule de sa carrière, menée par LeBron James. Le King a laissé la porte ouverte à un retour dans quatre ans, manifestant d’ailleurs son amour pour Gregg Popovich.

« Avec Coach K, ce sont les deux meilleurs de l’histoire pour moi » déclare-t-il. « Évidemment, mon corps devra être en aussi bonne forme dans quatre ans qu’il l’est aujourd’hui. « Je l’ai beaucoup observé au All-Star Game à Toronto. Je crois que c’est l’une des personnes les plus intelligentes qu’on n’ait jamais vu dans ce sport, et je pourrais rester près de lui tous les jours pour apprendre et voir ce qu’il fait, ce qu’il pense. Je pense avoir un gros Q.I. basket aussi, mais il a plus d’expérience que moi. »

D’autres joueurs devraient également vouloir faire le retour avec Team USA dans quatre ans : Stephen Curry, James Harden, Russell Westbrook ou encore Blake Griffin, qui ont tous décliné l’invitation cette année. Mais Jerry Colangelo a prévenu, il ne veut pas repartir sur un nouveau cycle.

« On ne peut pas repartir avec dix nouveaux joueurs » a expliqué le boss de Team USA après la victoire à Rio. « Ça n’arrivera pas. Je suis content qu’on ait réussi à passer outre. »

La priorité sera donc donnée à l’équipe présente à Rio et il n’y aura pas de place pour tout le monde. Dans l’optique d’une double compétition sur le continent asiatique, la NBA et la fédération américaine de basketball risquent cependant de faire des choix marketing, pour développer indirectement la ligue dans un marché sans limite, florissant et demandeur. C’est avec tous ces ingrédients que Gregg Popovich et Jerry Colangelo devront préparer leur tambouille pour les mois qui viennent.

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