Même s’il ne risque finalement pas grand-chose, l’interpellation de Draymond Green pour agression n’est évidemment pas la publicité dont rêvait Team USA, à quelques jours des Jeux olympiques. Toujours soucieux de l’image véhiculée par les joueurs de l’équipe américaine, Mike Krzyzewski et Jerry Colangelo ont pris la chose très au sérieux.
« Le message, pour lui, c’était que Team USA était une chance », a ainsi expliqué Jerry Colangelo, grand patron de la sélection américaine. « Quand nous nous sommes retrouvés hier, nous lui avons donné une opportunité de s’adresser à l’équipe en lui demandant s’il avait quelque chose à lui dire. En gros, il s’est excusé pour ce qui était arrivé. Nous parlions des choses qui étaient importantes pour l’équipe, des principes, et rester calme est l’un d’entre eux. Il sait que ce n’est pas ce qui est arrivé et il sait ce qui aurait dû arriver ».
Même s’il n’a pas été sanctionné par Team USA et que Klay Thompson assure que Draymond Green va apprendre de cette affaire, les débordements répétés de l’intérieur interrogent. Bien que l’intéressé préfère se concentrer sur les JO.
« Tout le monde est inquiet. Au final, en tant que personnage public et qu’athlète qui va représenter son pays, c’est plus grand que moi. C’est plus grand que n’importe qui dans cette équipe. C’est ça dont il faut se rappeler ».
Draymond Green ne veut donc pas changer, quitte parfois à dépasser les bornes…
« C’est en étant moi que je suis allé aussi loin ».