À Milwaukee, le Thon est donné !

C’était le gros pari de cette dernière draft, et c’est les Bucks qui l’ont tenté. Thon Maker n’avait que très peu de référence, pas de cursus universitaire et même un âge remis en question. Mais au fil de la Summer League, l’Australien démontre qu’il est beaucoup plus qu’un joueur « YouTube ».

Après avoir déjà convaincu lors de son premier match, le dixième choix de la dernière draft a remis le couvert hier face à une sélection de D-League : 17 points et 17 rebonds. Mais il n’a pas pu empêcher la défaite de Milwaukee, laissant notamment filer un rebond décisif en fin de match.

« Je n’aime pas du tout ça » avoue-t-il. « Je n’aime pas ça car je prends des rebonds à la pelle sur ces matches, mais ça ne signifie rien si je ne prends pas ceux qui comptent. Ça ne sert à rien. »

Vendredi, Thon Maker avait déjà fait le ménage au rebond pour ses grands débuts. Face aux Cavaliers, il avait compilé 13 prises, en plus de 15 points pour mener les Bucks à la victoire.

Énigme lors de sa draft, il commence à montrer ses qualités, et le rebond est assurément l’une de ses principales forces.

« J’essaye juste de trouver des ouvertures » explique-t-il quand on lui parle de son état d’esprit au rebond. « Rester focaliser sur l’endroit où la balle va rebondir. Essayer de lire la trajectoire. Lire où le tir a été pris, et se positionner. Il faut vouloir le ballon à tout prix. »

Avec seulement quelques années de lycée au Canada dans son escarcelle, Thon Maker n’a pas manqué son entrée dans le vrai monde. Ça reste deux matches de Summer League, et le chemin est encore long, mais c’est un début encourageant pour l’intérieur polyvalent de 19 ans, qui ne s’affole pas.

« Jusque-là tout va bien » confirme-t-il. « C’est comme à l’entraînement. Les entraînements m’y préparent, et c’est un peu la même chose. Il y a une vraie différence entre les entraînements du lycée et ceux-là, mais des entraînements aux matches, c’est la même chose. Je vais essayer de garder ce même niveau de jeu, ou l’améliorer. »

Depuis 2005, jamais un joueur n’avait été drafté sans passer par la fac’, l’Europe ou la D-League. Pour l’instant, c’est un choix payant pour Maker, qui impressionne, et pour les Bucks. À lui de maintenant de confirmer ces deux belles prestations dès ce soir face aux Grizzlies à Vegas.

Ses highlights face à la sélection de D-League

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