Son départ de Floride a attristé (presque) tout le monde et soulevé pas mal de questions sur les véritables intentions de Pat Riley. Mais Dwyane Wade ne veut pas jeter de l’huile sur le feu, même s’il ne nie pas la frustration des derniers jours.
« Il va y avoir beaucoup de choses qui vont être écrites sur moi et Pat Riley », confie-t-il à son camp. « Premièrement, j’adore Pat Riley. Il a été une énorme influence dans ma vie depuis que j’ai été drafté à 21 ans. En même temps, il a un boulot à faire, un rôle différent à tenir. Parfois, il ne peut pas être mon meilleur ami. Il doit être le président d’une équipe, un businessman. Ça craint. On peut vraiment apprécier quelqu’un, s’aimer mutuellement mais, parfois, le business s’insinue ».
Même s’il a logiquement été frustré par les priorités de la franchise cet été, qui a tout misé sur Hassan Whiteside et Kevin Durant, et qu’il a sans doute vu rouge en voyant les premières propositions de salaire, Dwyane Wade ne veut pas partir de Miami en détruisant et en oubliant tout ce qui a été construit depuis son arrivée dans la ligue.
« Il fallait faire avec. Je ne dis pas qu’actuellement, on s’embrasserait en pleurant mais j’adore Pat. Je l’adorerai toujours. Je sais qu’il ressent la même chose pour moi. C’est la partie business. C’est compliqué. De mon côté aussi, je suis devenu dur en affaire. Oui, parfois, on peut se disputer mais j’ai le plus profond respect et la plus profonde admiration pour tout ce qu’il a pu faire dans le basket. Je n’ai pas encore effleuré la surface de l’impact que je veux avoir. Ça ne fait que 13 ans que je suis là. Ça fait dix fois plus de temps qu’il est là ».
À entendre Dwyane Wade, on se dit qu’un retour en tant que dirigeant à Miami n’est donc pas à exclure…
« Je sais que beaucoup de choses se disent. Mais je ne dirai jamais du mal de Pat Riley ou du Miami Heat. Je ne dirai jamais rien de négatif sur eux. Est-ce que la façon dont ça s’est passé m’a énervé ? Oui. Est-ce que certains trucs m’ont touché ? Oui. Mais c’est la même chose avec mes parents. Et pourtant je les aime à la folie. C’est la même chose avec mes enfants, lorsque je les punis et que je ne veux pas faire ce qu’ils veulent. Et pourtant je les aime à la folie. C’est comme ça que je vois cette franchise. Parfois, l’aspect financier entre en jeu et ça peut être très, très moche. Mais, au bout du compte, il n’y a que de l’amour ».