Buddy Hield, une première à oublier

Peut-être moins attendu que son adversaire du soir Brandon Ingram, Buddy Hield était tout de même sous les projecteurs pour sa grande entrée dans le monde la NBA. Avec les Pelicans, l’ancien d’Oklahoma s’est complètement loupé.

Le sixième choix de la dernière draft n’a jamais su trouver du rythme face à la jeune garde des Lakers. 5-20 pour un scoreur naturel, c’est pas très beau.

« Cinq sur 20? » demande le rookie de New Orleans. « C’est horrible. Je ne peux qu’en sourire après avoir shooté comme ça. »

Celui qui a survolé sa dernière saison à l’université, avec 25 points de moyenne à 46% d’adresse derrière la ligne a subi un sacré coup d’arrêt. Contre les Angelinos, il n’a pas pu retrouver les tirs qu’il aime prendre, et les coéquipiers de D’Angelo Russell l’ont forcer à jouer.

« Ils ont été vraiment agressifs sur moi » raconte Hield. « Ils savent quel genre de joueur j’étais à la fac. Ils ne voulaient pas que je me chauffe. J’ai l’habitude des joueurs qui veulent me bousculer. C’est la première fois depuis peut-être deux ans que je tire aussi mal. Il faut que je prenne le pli de ce match, que je prenne le pli de l’intensité qu’il faut mettre. La prochaine fois je saurai quoi faire. »

Buddy Hield le sait. Malgré quelques bonnes choses, il n’a pas su élever son niveau à l’intensité NBA pour sa première sortie. La défense des Lakers l’a pris en grippe, ce qui a même surpris le rookie même s’il ne s’inquiète pas pour la suite.

« Le jeu va beaucoup plus vite que ce que je pensais » avoue-t-il. « Ça change totalement de l’entrainement. Quand tu arrives, tu vois tout de suite que c’est un autre rythme. Mais c’est quelque chose dont je vais me servir. La Summer League sert à ça : s’améliorer. J’ai eu de bonnes positions, de belles opportunités, et je vais continuer de les avoir. Je sais que c’est un mauvais début, une mauvaise première impression. Mais tout ça me motive, je ne suis pas inquiet, j’ai confiance en moi. »

Prochain rendez-vous pour Buddy Hields, dimanche soir face au Jazz à Las Vegas. Une belle occasion pour le diabolique shooteur de montrer à ses fans et à la NBA ce qu’il a vraiment dans le ventre.