A le voir assailli par les journalistes, on sait que ce gamin à la tignasse blonde n’est pas un prospect comme les autres.
Domantas Sabonis a un nom difficile à porter mais le jeune intérieur balte (bien que né à Portland) a néanmoins délivré cette saison à Gonzaga. Pour sa deuxième campagne NCAA, Sabonis a cumulé un impressionnant double double de moyenne : 18 points, 12 rebonds et 1 contre, tout en shootant à 61% à deux points, et 36% à trois points.
Et tout ça alors qu’il vient tout juste de fêter ses 20 ans…
« Je savais évidemment que mon père était un joueur de basket, mais c’est seulement à l’âge de 11 ou 12 ans que j’ai vraiment compris qui était mon père. Et combien il était important pour mon pays et pour tous les fans de basket à travers le monde. Ça m’a vraiment rendu très fier. Je suis tellement fier d’avoir son nom sur mon maillot. C’est un sentiment incroyable. Pour moi, c’est une source de motivation qui me pousse chaque jour. »
L’intérieur le plus adroit de la draft ?
Projeté dans le top 20 il y a quelques semaines, Domantas apparait désormais dans le Top 10, en 9e place par exemple sur NBADraft, ou en 18e sur DraftExpress. Intérieur mobile et adroit, Sabonis doit encore éclaircir quelques points de doutes sur ses qualités athlétiques, pour les tâches défensives notamment (déplacement latéraux, protection du cercle), mais le rejeton du grand Sabas a le vent en poupe.
Testé par les Raptors puis par les Suns, Domantas apprécie chaque instant dans cette course contre la montre que sont les workouts d’avant draft.
« Ils m’ont poussé, pour tester mes qualités et ma condition physique. Ils ont pu voir pas mal de choses que je peux faire sur le terrain, mon tir. On a fait un peu de tout. » explique Domantas sur le site des Suns. « Il y a une bonne ambiance ici, une belle camaraderie, et c’est très important. Il faut avoir une mentalité de groupe. Ils ont ça ici et c’est super. »
Rêvant tout haut de devenir le premier Sabonis à enfiler une bague NBA sur son doigt, Domantas a encore du chemin à parcourir. Mais nul doute que nombre de franchises vont s’arracher ses services lors de la prochaine draft. Avec un tel ADN, sa marge de progression semble encore aussi grande que les pognes de son paternel…
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