Tout juste laissé libre par les Pacers, et sur les tablettes de plusieurs franchises, Frank Vogel a donc choisi le projet du Magic, moyennant un contrat de 22 millions sur quatre ans.
Après avoir fait des Pacers l’une des places fortes de la côte Est, il aura pour mission de ramener Orlando en playoffs.
« Je crois dans le noyau de jeunes qu’ils ont assemblé » a-t-il déclaré au Orlando Sentinel. « Leurs jeunes talents sont dans une vraiment bonne situation, et ils sont prêts à franchir le cap supérieur. J’ai le sentiment qu’ils sont passés par des moments compliqués, inévitables lorsqu’on est dans une phase de reconstruction. »
Pour lui, cette reconstruction est terminée, et le potentiel du Magic lui rappelle ce qu’il a vécu aux Pacers.
« L’équipe me rappelle celle que nous avions à Indiana avec les jeunes Paul George, Lance Stephenson et Roy Hibbert. Ces gars n’avaient pas encore connu le succès, et on a été capable d’apporter une énergie positive à ces jeunes talents que nous avions vus grandir. C’était vraiment unique, et je vois beaucoup de similarités dans la richesse des talents du Magic avec ce que nous avions dans notre effectif. »
Une attaque dans l’air du temps : small ball et 3-points
Pour aider le Magic à franchir un cap, une seule solution : gagner en rigueur.
« Un petit peu de discipline, un petit peu de boulot à fond et un petit peu de motivation… Il faut transmettre à ses gars l’envie de gagner. La plupart veulent gagner, et ils doivent enfiler le bleu de travail. Tout est en place pour y arriver : le projet, les systèmes, les exercices… Cela a marché ces dernières années, et je pense que ces joueurs sont très affamés de victoires, et c’est ce qui est motivant. Je pense connaître la bonne formule pour bien défendre, et j’ai quelques gars affamés pour le faire. »
Côté attaque, place au « small ball » et à l’utilisation du tir à 3-points.
« Avant cette saison, les Pacers avaient toujours joué avec deux intérieurs, et ce quel que soit l’adversaire » conclut Vogel. « Je pense qu’aujourd’hui, c’est risqué vu l’évolution du basket depuis 2 ou 3 ans, surtout face aux équipes qui possèdent cinq shooteurs à 3-points sur le terrain. Je pense que des cinq plus petits sont plus précieux et nécessaires aujourd’hui. Je pense avoir gagné en souplesse pour m’adapter au basket d’aujourd’hui des deux côtés du terrain : de la polyvalence en défense, tout en étant capable de jouer vite. J’envisage de mettre en place une attaque avec davantage de 3-points, et de l’espace en attaque. »
Voilà qui devrait plaire aux jeunes joueurs du Magic, et sans doute à Evan Fournier, free agent, mais dont le profil collerait parfaitement à ce type de basket.