Alors que les Celtics ont construit leur succès en saison régulière sur leur capacité à trouver une multiplicité de menaces offensives, ils ont complètement déjoué face à Atlanta, totalisant 16 passes avec aucun joueur à plus de 3 offrandes.
Pire, ils ont encaissé un insensé 24-7 en premier quart, un triste record NBA pour le plus petit nombre de points inscrits dans un premier acte. Incapables de marquer (avec un abyssal 3/23 aux tirs), avec une multitude de paniers faciles ratés, les joueurs de Brad Stevens ont ensuite traîné comme un boulet ce retard concédé d’entrée.
« On a marqué sept points en premier quart en finissant la période à 24-7. Dans un match de playoffs, ça ne devrait jamais arriver, » regrette Evan Turner.
« Ils me regardent dans les yeux, ils sont dans mon short »
Limité à 16 points à 4/15 aux tirs alors que Marcus Smart a lui fini à 1/11, Isaiah Thomas a bu la tasse, et les Celtics en général semblent déjà accuser le coup après la blessure d’Avery Bradley. Le All Star de poche des C’s subit un traitement de choc. Il a encore besoin de temps pour trouver la parade.
« Il y a toujours deux gars sur moi, au moins, quand je n’ai pas le ballon. Ils me regardent dans les yeux, ils sont dans mon short, » explique-t-il sur ESPN. « Les meilleurs joueurs trouvent toujours les solutions. C’est un signe de respect de la part des Hawks, et je dois à mon tour trouver des solutions. Je dois me concentrer et ne pas rater des layups faciles que je mets normalement. J’ai de bonnes positions aussi dans le petit périmètre. »
Garder confiance pour Boston
Grâce à un bon passage d’Evan Turner (12 points, 5 rebonds), Boston a tenté de monter un comeback mais les Hawks ont parfaitement répondu, en défense (avec 15 contres dont 5 pour le seul Al Horford) et en attaque (Thabo Sefolosha à 12 points, 6 rebonds en sortie de banc par exemple).
« Il y a eu une équipe qui a joué à un très haut niveau, et l’autre pas [en premier quart]. Je vais visionner tout ça, sans le son, sans l’émotion, et je vais voir ce qu’on a fait de bien et de moins bien, » précise Brad Stevens. « On sait qu’on doit sortir [Korver] de sa zone de confort car sinon, on est cuit ! On savait qu’après son match à 1/10 aux tirs, il allait avoir faim de tirs et qu’il allait en mettre dès le début. »
Subissant un 3/4 à trois points du sniper des Hawks dès les premières minutes, les Celtics ont encore été trop longs à la détente. Leurs mauvais départs leur ont déjà causé la perte des deux premières manches… Il va précisément falloir les retrousser pour la troisième levée, devant leur public.
« Je vais toujours garder confiance en moi. Mais je dois m’assurer que mon équipe garde elle aussi confiance en elle, parce qu’on va avoir besoin les uns des autres. » conclut un Thomas remonté comme une pendule.