DeMarcus Cousins : « Nous avons besoin de structure »

La saison des Kings s’est terminée sur un bilan décevant de 33-49, une non-qualification en playoffs, et le licenciement du coach George Karl. Malgré l’arrivée de Rajon Rondo et d’autres « role players » de qualité comme Kosta Koufos, Marco Belinelli ou encore le rookie Willie Cauley-Stein, la mayonnaise n’a jamais véritablement pris et l’équipe est restée coincée dans le bas de tableau de la Conférence Ouest.

« C’est difficile à vivre mais nous avons traversé d’autres tempêtes par le passé et je sais que nous allons aussi nous en sortir cette fois-ci, » déclare DeMarcus Cousins sur ABC10. « Nous allons rester ensemble et continuer à nous battre et essayer d’avancer. »

Si son nom a fait l’objet de rumeurs lors de la « trade deadline », DeMarcus Cousins ne semble pas vouloir quitter le navire et espère bien réussir à Sacramento. L’homme fort de la franchise, Vlade Divac, a toujours soutenu son joueur vedette mais semble un peu plus distant ces derniers temps.

« Nous n’avons pas eu d’entretien de fin de saison avec Vlade, » reconnait le pivot. « Nous sommes sur la même longueur d’onde. Nous savons que nous devons aller de l’avant et que nous beaucoup de choses à construire. Nous n’avons pas besoin d’en discuter, nous avons la même vision. »

Les Kings vont commencer l’intersaison par chercher un nouveau coach. Un homme capable de mener ses troupes vers les playoffs.

« Nous avons besoin de quelqu’un qui demande à chacun d’assumer ses responsabilités, du premier au dernier joueur de l’équipe, » explique Cousins. « Et nous avons besoin de structure. Un objectif commun, un but partagé par tous. Pas de conflits de personne. La seule mission, c’est de gagner. Point final. »

Malgré une nouvelle saison monstrueuse sur le plan individuel (26.9 points, 11.5 rebonds), Cousins n’a toujours pas disputé le moindre de match de playoffs depuis le début de sa carrière. Les Kings vont passer un nouvel été très important pour l’avenir de la franchise, qui n’a plus atteint les phases finales depuis la fin de l’ère « Webber-Peja-Divac » en 2006.