Les Pelicans se font plaisir face aux Nuggets

38. C’est le nombre de cinq de départ différents utilisés par Alvin Gentry cette saison. Le 38e, composé de Jordan Hamilton, Tony Douglas, Luke Babbitt, Dante Cunningham et Omer Asik, décroche une épatante victoire face à des Nuggets toujours en course pour les playoffs. Vainqueurs 101-95, les Pelicans gardent le sourire et l’envie de jouer malgré leur tonne de malheurs…

Le duo Babbitt-Douglas combine bien

Dans ce cinq inédit, on trouve Luke Babbitt, et c’est lui qui frappe le premier en plantant 10 des 12 premiers points de son équipe. A 3-points, près du cercle, ligne de fond… L’ailier des Pelicans frappe de partout, et sous son impulsion, et celle de Tony Douglas, les Pelicans prennent les commandes du match (31-26) avec 10 passes décisives sur 13 paniers. Le match est très plaisant, et côté Nuggets le duo Mudiay-Faried est le plus en vue en attaque. En revanche, en défense, c’est de l’emmental…

Le deuxième quart-temps est tout aussi agréable, tout simplement parce qu’il y a du mouvement et de l’adresse. A l’image de Darrell Arthur, les Nuggets ont la main chaude, et ils s’offrent un 12/19 aux tirs dans cette période avec un 4/5 à 3-points. A la manoeuvre, DJ Augustin qui pique la défense pour mieux trouver ses coéquipiers.

Sans surprise, Denver prend les commandes du match sur un panier mi-distance de Joffrey Lauvergne (50-44). Un écart de 6 points, c’est énorme dans un match où on compte déjà 12 changements de leaders. Mais les Pelicans ne lâchent rien. Alexis Ajinça y va de son dunk puis Toney Douglas marque un 3-points dans le corner. En face, Will Barton, transparent, fait un marcher, puis Gary Harris prend un passage en force… Résultat, à la pause, New Orleans est repassé devant (56-54).

Alexis Ajinça fait du bien

Au retour des vestiaires, ça reste toujours aussi équilibré et comme dans le premier quart-temps, Mudiay brille en attaque mais laisse des boulevards en défense… Mike Malone prend deux temps-morts pour lui rappeler quelques principes de base, et il le laisse sur le terrain… En face, c’est l’entrée d’Alexis Ajinça qui fait du bien.

Le Français domine sous les panneaux, et ses shooteurs retrouvent des positions, comme James Ennis, dernier arrivé, tandis que l’inévitable Babbitt préfère frapper près du cercle. New Orleans signe un 7-0 pour prendre cinq points d’avance (77-72). C’est leur plus gros écart du match… Nouveau temps-mort de Malone qui change tout ou presque. Arthur reprend son show à 3-points, puis Barton marque trois lancers, et Denver repasse devant à l’entame du money time (78-77).

Tim « clutch » Frazier

Arthur continue son festival, et on pense alors que les Nuggets, toujours pas éliminés de la course aux playoffs, vont faire la différence avec un choix de « small ball » (une raquette Arthur-Toupane). Sauf que les Pelicans enchaînent par un 7-0 pour passer de 80-77 à 84-80 en leur faveur. Le tout avec une recherche de l’extra-pass qui régale le public clairsemé. Puis c’est au tour de Tim Frazier de prendre feu.

L’ancien MVP de D-League plante un and-1 puis un 3-points, et les Pelicans prennent le large (92-84). En face, Arthur est partout, allant même rechercher puis convertir ses tirs ratés… Mais New Orleans a la main sur match, et Babbitt aux lancers-francs, puis encore Frazier à 3-points, redonnent 8 points d’avance (99-91) à 45 secondes de la fin. Barton, incapable de mettre le moindre panier, y croit encore. Il va chercher des lancers (99-95) mais Douglas lui répond pour assurer la victoire des Pelicans (101-95).

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